Association de bienfaiteurs
Datte: 09/10/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
campagne,
jalousie,
Oral
pénétratio,
humour,
... nous étions trop pauvres à la maison pour m’envoyer à l’école.— Si votre démarche est naturelle, c’est d’autant plus remarquable ! Et vos cheveux ! Ôtez donc ce foulard qui vous dépare… Là… Oui… regardez comme ils tombent bien. On dirait une cascade d’or.— Euh… j’ai les cheveux châtains.— Mais avec le soleil, ils brillent comme du métal précieux, se rattrape-t-il, pas fier de sa bévue. Jean-Luc arrange les boucles et caresse le cou au passage. Jeanneton ferme les yeux. Ils sont parvenus au milieu du bois. Le chemin traverse une petite clairière couverte d’herbe verte. Le garçon lâche l’attache de la carriole et prend Jeanneton par les épaules à bout de bras. — Vous êtes vraiment jolie vous savez. Un vrai modèle de peintre ! La comparaison, qu’elle ne comprend pas bien, flatte la jeune fille. — Euh…— Je regrette ne pas être assez habile pour faire votre portrait.— Oh ! Vous êtes un artiste ? Jean-Luc se dit qu’il a marqué un point. — Oui, on peut dire. J’étudie les Beaux-Arts.— Ah ! s’écrie Jeanneton impressionnée. Elle ne sait pas ce que cela signifie, mais ne réclame pas plus de précisions - que Jean-Luc serait incapable de fournir. Il l’attire peu à peu. — J’aimerais avoir fini mes études pour être capable de chanter en vers passionnés le plaisir que j’ai de vous entendre… Il l’attire un peu plus. — …de vous voir… Il plonge son regard dans les yeux de Jeanneton. — …de toucher vos lèvres. Il pose sa bouche sur celle entrouverte de la jeune fille. — Aah ! s’écrie la jeune ...
... fille surprise.— Laissez-moi m’enivrer de vos baisers, goûter la saveur sucrée de votre bouche, sentir le contact délicieux de l’émail de vos dents. Sa langue sépare les lèvres, s’enroule autour de celle de Jeanneton. — Aah ! Jamais celle-ci n’avait été embrassée de la sorte. Que c’est agréable ! Elle est bien contente d’avoir rencontré ce jeune homme si sympathique, qui parle avec distinction et embrasse si bien. Elle pose la bouche sur celle du jeune homme, pour réclamer un autre baiser. Celui-ci, dans le dos de la jeune fille, voit Jean-Louis s’avancer, la couverture sur le bras. Il lève le pouce en signe de triomphe. — Ma chère Jeanneton, je suis désolée, dit-il en s’écartant, mais mon camarade Jean-Louis me fait signe que je dois me presser. Aussi, je vous laisse en sa compagnie. Il ne vous décevra pas, je vous assure. Il lui soulève le menton d’une caresse légère. Jeanneton, interloquée, n’a pas la présence d’esprit de le suivre et reste là, les bras ballants… Jean-Louis attire Jeanneton contre son épaule. Interloquée par la soudaineté de la disparition de Jean-Luc, la jeune fille laisse le garçon l’embrasser dans le cou. — J’espère me montrer à la hauteur de la tâche qui m’attend. Venez, ma chère Jeanneton, installons-nous confortablement en attendant son retour car, je le suppose, vous espérez qu’il revienne, n’est-ce pas ?— Euh… Elle ne sait plus ce qu’elle désire, le retour de Jean-Luc qui embrasse si bien ou rester avec Jean-Louis, dont les bisous dans le cou lui ...