1. Ma colocataire (3)


    Datte: 19/08/2020, Catégories: Lesbienne

    À deux . La journée du lendemain, toute entière consacrée à la science, passa très vite. Quand je revins dans la chambre, vers dix-huit heures, Magalie était déjà là. Nous avons échangé quelques mots anodins, avant de nous mettre au travail. Au moment de me coucher, je me suis déshabillée comme d’habitude, me contorsionnant pour ne pas dévoiler le moindre centimètre de peau là où c’était interdit. La méthode est simple : on retire pull et chemisier, on dégrafe le soutien-gorge, puis on enfile la chemise de nuit. Pour ôter jupe et slip, on se tortille afin de ne pas exhiber ses cuisses. On retire le soutien-gorge en dernier : c’est là où ça se complique ; il faut d’abord rentrer un bras dans la chemise de nuit pour enlever la première bretelle, puis faire de même avec l’autre, et enfin extraire l’objet par le devant. Avec de l’entraînement, on y arrive très bien. Magalie fit de même, puis éteignit la lumière. Je suis restée immobile dans mon lit en attendant le sommeil. C’était l’heure des bonnes résolutions ; l’incartade d’hier devait rester l’exception. Sous prétexte d’un baiser innocent, donné dans des conditions certes scabreuses, j’avais fantasmé sur des scènes pornographiques, à base d’homosexualité et de pipi (à cette époque, j’ignorais que l’on utilise le mot « uro »). Je m’étais masturbée en me regardant dans la glace, puis en espionnant ma copine. Joli tableau... Je ne recommencerais plus. Forte de cette décision, je me suis tournée sur le côté et j’ai fermé les ...
    ... yeux. Et le même bruit que la veille s’est fait entendre : Magalie se faisait du bien. Mes bonnes intentions se sont évanouies sur-le-champ. J’ai remonté ma chemise de nuit jusqu’au ventre et posé ma main sur mon pubis, l’oreille à l’affût. Ma colocataire gémissait doucement ; elle s’agitait, me semblait-il, plus que la veille. Elle devait croire que je dormais. Je suis restée un moment immobile, attendant que l’excitation monte en moi, puis je me suis doucement massé le méat. En même temps, je laissais vagabonder mon imagination : je me voyais me lever sans bruit pour aller surprendre Magalie, rabattre la couverture, contempler son sexe trempé de stupre ; je l’embrassais, la goûtais... Je continuais à l’épier, mais je ne percevais, à présent, qu’un bruit de fond. Mon fantasme devenait de plus en plus précis et orienté ; les frontières n’existaient plus. J’ai écarté les jambes en grand pour être plus à l’aise. — Eh ben... on dirait que ça va bien pour toi ! Magalie s’était levée et approchée de mon lit sans que je l’entende, tant j’étais absorbée par ma jouissance. Hébétée, je n’ai pas réagi quand elle a ouvert mon lit, allumé la lampe de chevet. — Beau spectacle... une chatte offerte comme ça ! J’étais dans la même position que la veille, face au miroir de la chambre, aussi je voyais très bien ce qu’elle voulait dire. Elle s’assit au bord du lit. — Continue... fais comme si je n’étais pas là. J’obéis, subjuguée. Magalie me regardait sans me toucher. J’étais en feu, mais ...
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