1. Pierre-Georges Mistouflet - Chapitres 1 à 3


    Datte: 19/08/2020, Catégories: h, hh, hagé, inconnu, magasin, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, Transexuels Masturbation facial, Oral init, humour, inithh,

    ... achats semblables, P. G. M. va devoir se documenter, car il n’y connaît vraiment rien. Sur le catalogue de la CAMIF, il s’intéressait plus aux pages consacrées à la HIFI ou à la photo. Encore qu’il doute qu’il y ait eu des pages pour la lingerie. — Un wonderbra, c’est un soutien-gorge qui donne de la poitrine aux femmes qui n’en ont pas. Pour un mec, votre poitrine est bien développée. Et avec ces bonnets de 85a rigides, qui vont vous rapprocher les seins, vous aurez vraiment l’air d’une petite femme. Passer un soutif n’est pas si évident qu’il n’y paraît ! Ce n’est que la seconde fois pour P. G. M., mais il apprend vite… À nouveau, le miroir : il tourne sur lui-même pour mieux s’admirer. Dire qu’il se moquait d’Hélène. Depuis ce matin, ses valeurs ont changé. Le vendeur a raison. Il a maintenant de la poitrine. Mieux ! Comme il est excité, ses longs tétons tendent le tulle transparent. À travers la glace, son regard accroche le regard captivé du vendeur qui suit chacun de ses mouvements. P. G. M. ne se reconnaît plus ! Voilà qu’il se dandine, tourne sur lui-même, tortille son cul, fait glisser sensuellement les mains le long de son corps pour aguicher le jeune homme. Quand il baisse les yeux, il ne peut que constater la réussite de ses manigances, une bosse significative déforme le jean du jeune vendeur. — Je me sens un peu mal aussi déshabillé face à vous qui ne l’êtes pas, minaude-t-il en battant des cils. Et comme nous avons atteint un certain degré d’intimité, je me ...
    ... sentirais mieux si vous vous mettiez à l’aise. P. G. M. n’en revient pas : c’est lui qui a dit ça et sur ce ton de midinette en chaleur. Le vendeur n’éprouve pas les mêmes angoisses métaphysiques. En un tour de main, montrant une habitude certaine, il tombe chaussures et pantalon, apparaissant en bas blancs (si !), culotte rose froufroutante qui a du mal à cacher une belle érection. P. G. M. s’immobilise, toute son attention fixée sur le spectacle offert. Soudain, il a un doute : et si tout cela n’était qu’un rêve, qu’un exorcisme freudien à son impuissance. Il essaie les fringues de sa femme, veut en acheter et comme par hasard tombe sur un vendeur compatissant qui lui-même… Trop c’est trop. Leur amie Karlotta, Alsacienne par la naissance et prof d’Allemand par nécessité, qui à ses moments perdus commet quelques historiettes d’un goût exquis avec parfois, audace suprême, un brin d’érotisme, dirait que c’est cousu de fil banc. Pourtant, il ne rêve pas. Un vendeur en bas et culotte coquine moulant un sexe qui n’a rien de féminin se tient devant lui et il est hypnotisé par cette queue qui menace d’exploser la mince étoffe qui ne la dissimule pas. Des phallus, il en a vus : des petits, des gros, des noirs, des larges, des au gland en obus, des confidentiels, des cuts, des non-cuts, des bandés, des calottés, des culottés, des timides, des en berne. Il en en a même aperçu un, une fois qui, bien qu’au repos, dessinait un S auquel il aurait pu accrocher sa serviette. Mais jamais, au ...
«12...101112...»