1. Maître et ami


    Datte: 23/08/2020, Catégories: Mature, Inceste / Tabou Voyeur / Exhib / Nudisme

    L'idée s'est faite jour peu à peu comme chemine un lent poison dans ses veines. C'était inéluctable. Il me fallait passer par là pour me débarrasser d'une boule enflant tout le fond de ma gorge. On ne fait jamais l'économie du péché. Les jésuites préconisent de soigner le mal par le mal. Je suis de tempérament dur et par mon métier enclin à recourir aux résolutions extrêmes. Je ne hais rien tant que d'attendre qu'on m'égorge au fond d'une cellule. Je préfère faire face et att****r le taureau par les cornes. La cinquantaine sonnait le glas de mes illusions.J'étais pourtant honorée comme une femme de tête et d'expérience. Mon mari était fier de ladite femme louée autour de lui. J'ajoutais à une riche personnalité en effet, un physique flatteur. Je n'eus à me reprocher en vingt ans de mariage qu'une seule incartade avec l'unique amour de ma vie et après que je sus les premières infidélités d'un mari. Je refusais pourtant de divorcer et de légaliser avec l'amant, cette relation. Un sot scrupule bourgeois me retint. L'orgueil aussi de faire l'objet des cancans de la ville. Je bousillais ainsi ma chance de bonheur.En attendant je vieillissais. Le feu ou plutôt la flamme du désir m'abandonnaient. Je tournais au blafard car mon sang se retirait peu à peu de la chair. L'œil chaque matin décelait une infime fissure dans mon physique. Ce jeu d'inquisition devint sadique. Je faisais mien le texte célèbre d'Hemingway intitulé : fêlure. Cela devenait insupportable de couler ainsi. Jouer ...
    ... crânement de l'orchestre sur le pont du Titanic c'était trop peu pour moi. Je vis qu'il fallait réagir. Un vent de panique menaçait de l'emporter. La statue que j'étais chancelait sur son piédestal.Le destin donna comme souvent son élémentaire chiquenaude. Un événement en sorte de croc en jambe me jeta dans les bras du Diable. Il était temps. J'avais besoin qu'un vent salubre ouvrit les portes. Ce fut au terme de nombreux séminaires auxquels j'assistais et que des fois j'animais. J'avais reçu au long de la semaine des messages dénonçant les turpitudes du mari. Cette fois l'amoncellement des vérités me minait voire m’accablait. Le dégoût emplissait ma bouche, mon esprit. J'avais une envie de me confier et de pleurer.J'avais été fâchée d'être placée auprès d'une personne pour laquelle j'éprouvais de la répugnance. Pour aller vite il s'agissait de l'homme qui avait été familier et ami de mon ancien amant. Il savait toute mon histoire. Il m'avait un jour ostensiblement reproché d'avoir rendu malheureux son ami. Je savais cela de pur mensonge. Mon ami bien que meurtri était rentré dans mes raisons. Cet homme ayant toujours été jaloux de notre relation, avait eu des vues sur moi. Notoire libertin et goujat il ne rêvait que de m'ajouter à sa collection.Il usa de nouveau de ce propos. A part que cette fois il fit entendre qu'il savait les façons de mon mari et que j'aurais du sans scrupule sacrifier celui-ci à son ami. Bref le coquin affectait vertu et grands sentiments. En fait il me ...
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