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Maître et ami
Datte: 23/08/2020, Catégories: Mature, Inceste / Tabou Voyeur / Exhib / Nudisme
... cruelle révélation et gâcher notre soirée. Cela abîmait sûrement notre amitié. Je bus ce soir-là plus que de raison.L'alcool me fit descendre une à une les marches de la raison. J'en vins au bout à parvenir dans une catacombe. Je n'étais plus moi-même ou du moins laissais-je affleurer de l'intérieur cet autre et singulier personnage. On eût dit que celui-ci n’avait attendu que cela et depuis longtemps pour apparaître sur la scène en pleine lumière. Mon ancienne personne triste et scrupuleuse fut jetée du coup telle une vulgaire défroque. En sa place parut une créature jeune et cynique. Celle-ci n’ayant de mobile que d'épanouir ses désirs. Ainsi caracolait-elle heureuse.En effet ce soir-là je parus mutine et enjouée comme je n'avais jamais été. D'habitude empruntée et lourde je me découvris à moi-même tout feu et flamme. Je renaissais m'aimant mieux sous ce jour. J'attribuais cela à l'alcool ou à quelque autre euphorisant. Je dis avec mépris que je ne regrettais pas mon mari et que de toute façon cet homme ne m'avait jamais fait jouir. J’abaissais mon masque et avouais d'avoir perdu mon temps. J'étais pris d'une frénésie de vivre. Mon désir devint tant irrépressible que je demandais au coquin : "Serais-je à votre goût ? "Cet homme me tenait à distance et jouait de moi comme il eut fait d’une marionnette. Il avait anticipé ma question que je pus croire inattendue et incongrue. Il me rassura. Nombre d'hommes me convoitaient. Ils n'en déploraient pas moins unanimement que je ...
... m'ensevelisse dans le travail et paraisse toujours triste et morose. Tous attendaient que je m'éveille ou qu'un prince charmant réalisa cet exploit. J’éclatais de rire ou du moins mon autre moi déclara son mépris pour les stupides princes charmants. J’avais envie d'autres choses consistantes.Il me dit avec cynisme qu'il avait à deux pas un studio où nous pourrions poursuivre ce débat. Il ne me cacha pas qu'il en usait comme d'une garçonnière. Il ajouta même qu'il avait maintes fois prêté cela à mon mari. Je haussais des épaules. Ce point désormais ne me faisait ni chaud ni froid. Je n'avais cure des turpitudes du mari. N'avais-je pas droit aussi à profiter des bontés du studio ? Je trouvais bon que la femme y succédât au mari. Le coquin goûta l'humour de ma remarque. Il déclara que j'avais fait des progrès en très peu d'heures.Je ne vis pas d'inconvénient à ce qu'il m'enlaça voire qu'il porta dans la ruelle plusieurs fois sa main à mes fesses. J'avais adopté de façon incongrue une courte robe de cuir ce soir-là. Inconsciemment peut-être m'étais-je résolue à séduire cet homme. Une autre de toute façon agissait en moi. Je dus convenir intérieurement que je méritais ce terme de Salope. Je n'avais cure qu'on nous dévisagea. J'étais même flattée de la lueur dans les yeux de certains et de leurs ricanements. D’aucuns durent se dire :"Celle-là va passer à la casserole."Dans l'ascenseur il m'embrassa, chose naturelle. Il me tutoya puis vinrent vite les propos vulgaires. Je les savourais ...