1. Samuel et Stéviana


    Datte: 24/08/2020, Catégories: hh, couleurs, prost, grossexe, anniversai, amour, volupté, Transexuels Oral hdanus, hsodo,

    ... parce que, si vous saviez ce que l’autre Thénardier me prend pour un mois de loyer, plus ce que je me suis fixé à envoyer à Angela chaque semaine, sans compter ce qu’il me faut pour vivre… ! Je me lève et, devant lui, chose que je ne fais jamais avec les autres, je range les trois mille francs, avec le peu qui y est déjà, dans ma petite caisse. Et quand je me retourne, il est debout lui aussi. Il me regarde avec des yeux attendris, et pas du tout "propriétaires" de ma personne. J’apprécie, parce que si vous saviez combien l’ont, ce regard, une fois qu’ils ont payé. Comme on a le temps maintenant, je me joue un mambo dans ma tête et, tout en commençant à danser sur cet air langoureux, je promène mes mains le long de mon corps, par-dessus ma robe, mes yeux plantés dans les siens, ma bouche entrouverte. Ça a l’air de lui plaire. Je ne fais que de petits pas, me concentrant sur mon déhanché, les gestes de mes bras, l’expression de mon visage. J’ai toujours aimé danser, et ça me manquait, figurez-vous ! Surtout que je vois (!) son désir de moi augmenter. Et là, je me dis : "Il veut que ce soit inoubliable, ma fille, alors, et je sais que tu en a envie, fais en sorte que ça le soit… parce que s’il revient, c’est le jackpot !" Quand je fais mine de relever ma robe, sans la détacher derrière, il me fait : "Stop, please", une main levée. Il réduit la distance entre nous, lentement, sans donner l’impression de se ruer sur moi. Il saisit mes mains en douceur, les remonte au niveau de ma ...
    ... taille, devant moi, mais ne s’y attarde pas. Un sourire très doux, renforcé par l’expression de ses yeux, se dessine sur son visage un peu viril, ses sourcils fournis, le noir de ses iris. Il n’a pas l’air d’être timide, bien que ce soit sa première fois, comme s’il avait décidé que c’était une bonne idée, finalement. Je me noie dans sa douceur, et je sens à peine ses mains remonter le long de mes bras, les suivre en une caresse effleurante. Quand elles arrivent à mes épaules, il fait un petit pas en avant et me coule à l’intérieur de son corps. Et là, contre son torse de mastodonte, je me sens fondre… Encore un truc à classer dans les premières fois, parce que c’est la première fois qu’un client me prend ainsi contre lui à ce stade de la passe. Je le classe volontiers là, parce que ce n’est pas sexuel : ses bras entourent mes épaules, et non ma taille. Il ne me serre pas, non plus. Il me laisse le choix de rester dans ses bras ou pas. Et si vous croyez que c’est facile, même pour quelqu’un comme moi, de ne pas craquer, face à un inconnu qui se comporte comme si j’étais sa petite amie, alors que je ne suis qu’une pute… Je tente de me rappeler, dans l’océan de ma confusion, la dernière fois que quelqu’un m’a prise dans ses bras, juste pour du réconfort… C’était Angela, ma petite sœur, parce qu’elle ne savait pas comment me montrer sa gratitude autrement… il y a maintenant presque trois ans ! Trois ans que je ne lui ai pas dit que je l’aimais, parce qu’elle se sentait coupable ...
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