1. Samuel et Stéviana


    Datte: 24/08/2020, Catégories: hh, couleurs, prost, grossexe, anniversai, amour, volupté, Transexuels Oral hdanus, hsodo,

    ... le client, pour qu’il termine son affaire plus vite. Et Samuel s’est pointé dans ma rue, enfin celle où je travaillais. Je faisais ma pause clope, ce soir-là, un peu plus tôt que d’habitude : le dernier client était si bien monté qu’il m’avait fait mal. Mais c’était de ma faute, parce que j’avais pris peur et que je m’étais crispée. Bref, il a arpenté la rue dans ma direction, en évitant toutes mes copines, et il s’est arrêté à quelques pas de moi. Il a fait mine d’avancer, mais finalement n’a pas bougé : il n’osait pas, alors c’est moi qui ai marché vers lui, en jetant un mégot à peine fumé. Comme toujours, j’ai choisi mes mots, et je lui ai sorti les phrases apprises par cœur : — Tu veux monter ? Comme il n’a pas répondu, mais n’a pas fait mine de partir non plus, j’ai pris son bras et je l’ai entraîné à l’intérieur de l’hôtel. Je sentais son biceps sous mes doigts, et je peux vous dire que : "c’était pas du flan !" pour parler comme lui. Je suis même allée jusqu’à le palper plus "sensuellement", chose que je ne faisais jamais. Certes, j’avais déjà remarqué sa carrure, mais j’avais pensé alors que ça devait être de l’embonpoint… je n’allais pas être au bout de mes surprises. Je vous fais grâce du passage à la réception, la montée des marches, l’arrivée dans la chambre. Je lâche mon sac dans l’entrée (oui, je sais : je suis passée au présent, mais ça épuise, le passé… surtout le mien), je fais trois pas en direction du lit et me retourne. Il me suit à petits pas, regardant ...
    ... tout ce qui compose cette pièce, mais sans donner l’impression d’être dégoûté par le linoléum qui se décolle par endroits, ou le papier peint qui se cloque par paquets entiers. Assise sur le lit, je le vois s’arrêter à trois mètres de moi et ne plus bouger. Moi, ça fait déjà un moment qu’une idée me trotte dans la tête : je veux voir son corps. Alors je me relève, mes yeux plantés dans les siens, et fais les trois pas qui me séparent de lui, la démarche féline. Ben oui, pour le moment ce n’est qu’un client comme un autre… même si j’ai envie de voir son corps ! C’est qu’il s’est fait beau, le bonhomme, pour venir me voir. C’est la première fois que je vois un complet veston de ma vie, alors, vous pensez si je me régale… même si je trouve le temps un peu long quand même. Mais enfin, me voilà en train de tirer sur les pans de sa chemise, et je peux vous dire que ça valait le coup d’attendre. Il y a quelque chose qui cloche chez lui, outre le fait qu’il n’a pas prononcé un mot depuis que je le "connais" : sa carrure ne va pas avec son habit. A-t-on jamais vu un manuel (ou un Monsieur Univers) en complet veston, hormis pour un mariage ou un truc de ce genre ? Je ne le crois pas. Mais surtout, qu’est-ce qu’un type comme lui fait dans cette chambre miteuse, en compagnie de quelqu’un comme moi ? Mystère et boule de gomme ! Enfin bref. Je ne vais pas rester cent sept ans plantée là, à admirer ses pectoraux et ses tablettes de chocolat ! L’heure tourne, et le temps c’est de l’argent. ...
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