Top Model (3)
Datte: 24/08/2020,
Catégories:
Transexuels
... pénétrai à mon tour. Mais cela n’allait pas assez vite. Elle empoigna mes fesses et m’attira sauvagement contre elle. Mes barrières de la bienséance et mes manières de gentleman volèrent en éclat. Léa aimait le sexe brutal, violent. Alors, je lui donnai ce qu’elle voulait, même si ce n’était pas ma conception de la chose. Le bâillon n’empêchait que la diffusion dans les étages de ses cris. Ses yeux et ses gémissements étouffés montraient qu’elle était aux anges. Comment imaginer que cette femme totalement dépravée enseignait quelques heures plus tôt les rudiments de la lecture et des comptines innocentes à des bambins à peine sortis du berceau. Je n’éprouvai aucun plaisir à cette saillie sans romantisme. Aussi, je mis du temps à jouir. Pour le plus grand bonheur de Léa. Lorsque je sortis de la chambre, elle était étendue sur le ventre, les jambes écartées, notre sperme étalé sur son cul et son trou largement ouvert. Les fêtes de fin d’années passèrent, laissant l’appartement vide de ses locataires, chacun étant reparti dans sa famille. On s’échangea des sms de meilleurs vœux pour la nouvelle année. Sauf Marion qui m’appela directement. Entre ses visites nocturnes et cet appel, je ne pouvais pas croire qu’il n’y avait rien entre nous. Moi, je ressentais des choses pour elle, des sentiments très forts. Mais j’étais incapable de le lui dire, persuadé qu’elle me rejetterait. Marion était trop belle pour moi. Et aussi plus âgée. La vie reprit son cours. Mon travail était toujours ...
... aussi intéressant, même s’il bouffait plus la moitié de mes journées. Chaque fois que j’entrai dans l’atelier, je me disais que j’avais une chance inouïe de pouvoir travailler dans ce milieu où je pouvais manipuler des tissus d’exception, voir naitre des modèles uniques. Et j’espérai toujours que les miens seraient un jour sur les mannequins d’osier alignés au fond de la salle. Mais ce tableau idyllique ne pouvait pas rester sans tache. On était fin février et c’était le début des vacances d’hiver. Léa nous convoqua dans le salon. Ma première idée fut qu’elle allait demander une partouze. — J’ai une nouvelle à vous annoncer. — Tu es enceinte ? plaisanta Nicolas. — Mon Dieu non ! répondit l’intéressée. Non, c’est beaucoup plus sérieux que ça. Cela fait plusieurs fois que je demande une mutation sur Bordeaux. Et enfin, ça été accepté. — Mais c’est super ! s’exclama Marion. Félicitations ! Nicolas et moi nous joignirent aux félicitations. — Merci, merci. Je commence à la rentrée de septembre. Ce qui veut donc dire que je vais devoir quitter la coloc. Cela vous laisse presque six mois pour me trouver une remplaçante. Le silence se fit. On se regardait, réfléchissant à l’impact de cette nouvelle sur notre futur. Cela faisait presque trois ans qu’on vivait ensemble, dans une entente presque parfaite. Bien sûr, il y avait parfois quelques engueulades, mais rien de grave et encore moins de méchant. On s’entendait très bien. Et il me semblait presque impossible de trouver quelqu’un de ...