Top Model (3)
Datte: 24/08/2020,
Catégories:
Transexuels
... la même trempe que Léa. Evidemment, je ne parlais pas de sexe. — Ça va pas être facile de te remplacer, dis-je. — C’est gentil, dit Léa touchée par le compliment. — Ce n’est pas ce que je voulais dire, même si le pense aussi. Non, ce que je veux dire, c’est que trouver une ou une nouvelle coloc, qui se plie à nos règles et surtout qui soit aussi intégré qu’on l’est, ça, ça va pas être simple. — Je comprends ce que tu veux dire, dit Marion. Et je dois vous avouer que ce sera l’occasion pour moi de me chercher un appart. J’ai pu mettre un peu d’argent de côté et avec les taux d’intérêt actuel, c’est le moment de se lancer. — Il ne reste plus que toi et moi, dit Nicolas en me regardant avec un air tendre et gourmand. Je fis une moue de dégout. — Sauf qu’à deux, on ne pourra pas payer le loyer, dis-je. — Non, ben je crois que c’est clair, conclut Nicolas. On va devoir se trouver un nouvel appart chacun. La première à quitter l’appartement fut Marion qui trouva rapidement son petit nid. Et le fait qu’elle travaillait dans une banque facilita grandement son financement. Mais elle promit de payer sa part de loyer jusqu’à ce qu’on rendre l’appartement. Léa nous quitta dès le lendemain de la fin des classes. Mais toutefois, elle nous demanda de lui laisser un dernier souvenir. Très intime. Marion nous rendit visite et on termina en partouze. Et cette fois, je pus faire l’amour à Marion en pleine lumière. Nous rendîmes les clés de l’appartement. Mais malgré mes efforts, je ne ...
... réussis pas à trouver d’appartement dans le temps imparti. Les quelques logements qui m’intéressaient étaient pris d’assaut et des dizaines de candidats, pour la grande majorité, de futurs étudiants, se pressaient, dossier en main pour visiter et placer leurs jalons. Mon faible salaire ne permettait pas de rivaliser. Je retournai donc chez mes parents, près de Chartres. Solution temporaire car elle était loin d’être pratique. N’ayant pas le permis, c’étaient à mes parents de m’emmener ou venir me chercher à la gare. Ce qui devint très pénibles pour eux, d’autant que j’avais des horaires indécents. Je pris donc une semaine de congé, malgré l’activité de l’atelier. Je devais absolument trouver un appartement. J’abandonnai Paris intra-muros et ses loyers exorbitants pour m’éloigner vers la proche puis finalement la grande banlieue. Je dénichai enfin un minuscule studio, dans un quartier à la réputation douteuse près de Versailles. Le studio était assez loin de la gare, presque vingt minutes à pied, mal agencé et assez sombre. Mais il était refait à neuf. De toute façon, je m’en foutais, je n’avais pas l’intention d’y vivre. Seulement y dormir. Aussi, mon mobilier se limita à un matelas posé à même le sol, d’une petite table et deux chaises. Pas de télé, je n’avais pas le temps de la regarder. Juste ma mini-chaîne hi-fi et mon ordinateur portable en guise de distraction. Je revins à l’atelier juste à temps pour les défilés d’automne. Libéré de cette contrainte de logement, je me ...