Natasha & Franck (5)
Datte: 04/09/2020,
Catégories:
Transexuels
... solution. Ca n’aurait rimé à rien d’investir dans une maison alors qu’elle souhaitait divorcer. Gérard irait donc revoir le notaire lundi et reviendrait le mardi ou le mercredi. Les enfants étaient heureux, ils allaient tous les jours à la pêche avec leur grand-père. Le week-end fut effectivement du même tonneau que le précédent. C’était la fête du slip, du début à la fin. « Et bien dis donc ! Tu as aussi des dons de conteur. Quand on écrira nos chansons, il faudra absolument que tu écrives les paroles. Bon ce sera des chansons de quinze minutes minimum au moins à chaque fois, plaisanta Natasha. -Pourquoi pas ! -En tout cas, je sais maintenant pourquoi il te faut deux femmes. Marie et Françoise, Kristina et moi ou Karen et moi. J’ai de la chance, j’y suis deux fois, se réjouissait-elle. Reste à voir ce que ça donnera quand nous serons toutes les trois avec Alexandra…. » Natasha commençait à avoir sommeil. Même si elle luttait, elle commençait à se frotter les yeux. « Raconte-moi quand même comment ça s’est passé à la rentrée. -Ok j’essaie de faire court, si tu as sommeil. » Gérard accepta que marie vienne à Saint-Etienne. Ils trouvèrent un studio dans une résidence étudiante à quelques minutes de chez moi. Autant dire que nous étions souvent ensemble. De temps en temps sa mère passait nous voir, le temps d’un week-end. Elle avait attendu la toussaint pour annoncer à Gérard que leur couple était mort. Délicate attention. A partir de ce moment, elle vint moins souvent et ...
... toujours en coup de vent. Elle était accaparée par les démarches du divorce. Elle me manquait. J’aimais nos moments de tendresse à trois. Pour noël, Marie m’offrit sa virginité. Puis en janvier, Françoise arriva avec une surprise de taille. Son ventre s’arrondissait. Marie demanda si elle s’était réconciliée avec son père. Gérard n’était pas le père. Silence. Marie me regardait, mais n’osait rien dire. Puisqu’on comptait souvent sur moi pour détendre l’atmosphère, je me lançais: « Bien, j’imagine que ça ne peut pas être le chien, donc…. » Françoise éclatait de rire. Puis Marie. « Imagine la tête de ton père, si je lui envoyais un faire-part avec une portée de chiens dans les bras ! » Le fou rire nous prenait. J’étais celui qui tentait le plus longtemps d’y résister, mais peine perdue. Une fois le calme revenu. Marie nous annonçais qu’elle voulait bien sûr le garder. Il était de toute façon trop tard pour faire marche arrière. Elle me rassura en précisant qu’elle ne me demandait pas d’assumer le rôle du père, ni même de le reconnaître. Elle voulait cet enfant pour l’élever seule, loin de l’influence de Gérard et même de ses propres parents. Elle avouait que cet été elle avait failli me dire qu’elle souhaitait être enceinte lorsque nous nous étions promenés dans les bois, pendant que Gérard n’y étais pas. Elle avait changé d’avis pour ne pas me mettre la pression. « Maman, faudra que tu m’expliques pour la pilule, maintenant que je ne suis plus vierge…. Ce n’est pas le moment que je ...