1. LE PAPILLON (4)


    Datte: 05/09/2020, Catégories: Hétéro

    ... capables de parler. J’ouvre la fenêtre alors que je vois ses lèvres s’activer de l’autre côté. «….vous aider, je pense être capable d’identifier le problème » Je lui laisse la place, il déverrouille le capot et entreprend d’y jeter un coup d’œil. Il retire son manteau qu’il pose sur le siège conducteur. Sa carrure est comme je l’avais imaginée, ses épaules sont larges et ses bras épais. Il respire la puissance sans que cela soit trop excessif. Je le vois remonter sa manche et la coincer à la hauteur du coude. Alors qu’il plonge ses mains dans le moteur à la recherche du dysfonctionnement je vois ses avants bras se contracter et je les imagine serrer une belle queue en la faisant coulisser de haut en bas. Penché en avant, son pantalon moule ses fesses. Elles sont rondes et fortes, je mate ce cul sans ménagement. « Il semblerait que ce soit le joint de culasse » me dit-il en me sortant de ma torpeur. Me reviens en mémoire la voix du garagiste m’ordonnant de venir dans les plus brefs délais avant-hier. Bien fait pour moi, je suis bonne pour rentrer en taxi. J’explique alors à l’homme que je le sais et que la dépanneuse remorquera la voiture dès demain. Il ferme le capot, remonte ses manches et jette son manteau sur ses épaules. Il est gracieux, comme un félin, le bas de son manteau vole dans un ballet maitrisé. Son regard se dirige vers le mien et surprend mes yeux dans leur contemplation. Il est beau, c’est indéniable, quelque chose de plus même, une beauté arrogante, il aime ...
    ... posséder, rien ne lui résiste j’en suis sûre. Je sors mon téléphone pour appeler un taxi, sa main se pose sur l’écran et saisit la mienne. « je peux bien vous raccompagner, c’est la moindre des choses pour une belle femme comme vous» me dit-il. (et pourquoi pas ?)…… « avec plaisir » je m’entends lui répondre. Sa voiture se trouve un peu plus loin et nous marchons silencieusement. Le claquement de mes talons emplit l’atmosphère et résonne dans le parking. Il déverrouille à distance une grosse berline noire et allemande…. (beau et riche)….. et me précède pour m’ouvrir la porte. J’aime les hommes galants, j’ai toujours eu un faible pour eux. Alors que je passe devant lui, je sens qu’il hume mon parfum qui s’échappe de mon cou. Il ferme la porte et fait le tour du véhicule. Je sens le moteur vrombir et nous nous regardons tous les deux en souriant. « voila ce qui est censé se passer » me dit-il en rigolant. J’aime cet humour, le même que mon mari. Nous roulons. Je suis confortablement installé sur le siège en cuir. J’ai gardé ma veste entrouverte sur ma chemise. Mon souffle gonfle ma poitrine, laissant entrevoir très nettement la lisière de mon soutif rose pâle. En m’asseyant, j’ai légèrement remonté ma jupe jusqu’au milieu de mes cuisses. Je sens la brise du chauffage s’immiscer en dessous et aérer ma culotte. La tournure des évènements commence à me faire cogiter et la frustration de ma branlette avortée se fait soudainement sentir. Petit à petit je sens mon string s’humidifier. ...
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