Chroniques immortelles (31)
Datte: 09/09/2020,
Catégories:
Lesbienne
... la jeune fille que j’ai sauvé ne l’est pas, pas plus que les fillettes qui viennent m’examiner avec intérêt. L’absence de poils sous mes bras et de ma toison pubienne les laisse perplexe. Mes piercings aux tétons et au nombril les intriguent ! Ça doit faire mal ? Non, juste un peu quand on les pose, pas plus que quand on vous a percé les oreilles. Tenez, j’en ai même un sur la langue : nnnnn… Mais non, çà ne pique pas ! Elles sont bizarres les françaises ? Je me met à rire de bon cœur devant les questions noyées d’innocence des fillettes, çà fait du bien après toute cette décharge d’adrénaline ! Et puis Ayala se penche vers moi. — Christine, notre chamane voudrait te dire quelques mots pour te remercier. — Oh ? Je... j’arrive… Par réflexe je me lève, sort de l’eau et me retrouve face à une femme plus âgée, une exception au milieu de toutes les autres. Elle affiche une quarantaine d’année, mais cela ne veut rien dire. C’est une immortelle. Du premier cercle, pas loin d’atteindre le second. Elle est accompagnée de deux autres femmes plus jeune, des immortelles également… Putain ! A part mes séjours sur Mikro Kea, je n’ai jamais vu autant d’Olympiennes en même temps. La chamane est vêtue d’un manteau rouge vif, ressemblant assez aux tenues traditionnelles mongoles, avec une sorte de boléro par dessus et elle porte une coiffe bordée de chapelets de perles. Une fraction de seconde, je la vois détailler mon anatomie avec un sourire ou la curiosité se mêle à l’admiration. Je ...
... rougis violemment, et par réflexe, croise mes bras sur ma poitrine. — Euh, bonjour madame… Veuillez excuser ma tenue, je… La femme sourit un peu plus, amusée par ma naïveté. Elle enlève sa coiffe et la donne à ses suivantes. — Je vois que tu parles notre langue. Je m’appelle Nastya. Me permet-tu de partager ton bain ? — Euh oui, bien sur madame... Je me sens complètement stupide ! Comme si j’avais à lui permettre ou interdire quoi que ce soit. Mais je suis touchée par le tact dont elle fait preuve. Elle retire boléro et manteau, tombe une sorte de pantalon et se glisse dans l’eau à mes cotés. C’est une très belle femme, de longs cheveux châtain clair avec des reflets roux, des yeux peu bridés et une poitrine très ferme proche de la mienne. Ses jambes sont fines et musclées et une pilosité discrète dissimule sa chatte. Elle détonne auprès des autres femmes. Il émane d’elle une sorte de majesté, de noblesse que n’ont pas les autres. — Je voulais te remercier en personne, me dit-elle. Ce que tu as fait est extraordinairement courageux. Tu as sauvé mes sœurs d’une mort presque certaine. Pourquoi as-tu fait cela ? — Je n’ai pas réfléchi, dis-je en haussant les épaules. j’ai vu une personne en détresse, j’ai agi sans penser. En France, je suis pompier volontaire. Notre devise c’est « sauver ou périr ». Et j’ai eu de la chance. — Tu as droit à toute notre gratitude. Nous te sommes redevable. Tu vois la jeune fille que tu as sauvée ? Elle est devenue femme il y a quelques jours. Elle a ...