Chroniques immortelles (31)
Datte: 09/09/2020,
Catégories:
Lesbienne
... piscine ancienne, taillée dans le roc, alimentée par une source chaude. Un autre local communicant par une ouverture masquée par un rideau donne sur un autre bassin plus petit. C’est à peine si j’entends les femmes refuser l’entrée à mes compagnons car elle est « réservée aux femmes » et qu’ils peuvent attendre du coté des hommes le temps que je récupère. Seule Altynaï est invitée à me suivre. Mais mon trouble n’est pas celui auquel pensent mes compagnons. Ce n’est pas le froid, ce n’est pas l’eau glacée. Je suis submergée par la signature énergétiques de ces femmes. Je la connais bien depuis que j’ai fait connaissance de Christelle D… aux « filles perdues ». Elles dégagent l’énergie caractéristique des héros. TOUTES. Ces femmes sont des héroïnes d’origine olympienne. — Déshabillez-vous, nous lance t-on, vite, vite ! La mère et sa fille claquent des dents. Je me force à en faire autant. Des mains m’assistent pour me débarrasser de mes vêtements raidis par le froid. De la glace s’est formée dans nos cheveux. — Donne nous tes vêtements, me dit Ayala, on va les mettre à sécher. Et plonge toi dans l’eau, vite. Je me plonge nue dans une eau qui doit être à prés de trente cinq degrés. Un délice ! A coté de moi, la jeune fille grimace de douleur : l’eau tiède fait l’effet d’une brûlure sur sa peau glacée. Sa mère s’est également immergée. Toutes deux se sont également intégralement dénudées. Elle vient vers moi, les yeux humides, me prend les mains, y pose son front… — Vous avez ...
... sauvé ma fille, me dit-elle. Notre vie vous appartient désormais ! Merci, merci, merci… — Vous savez, je n’ai pas vraiment réfléchi, dis-je embarrassée. Je reprend lentement mes esprits. Je regarde autour de moi. La piscine fait une vingtaine de mètres de long. Plusieurs autres femmes prenaient leur bain et s’approchent avec curiosité. Que s’est-il passé ? Ta fille a failli se noyer ? Mais enfin, elle sait que c’est dangereux d’aller galoper sur la glace en cette saison ! C’est cette femme qui l’a sauvé ? Ah bon, qui est-ce ? Une... Française? C’est où la France ? — Je te laisse récupérer, me dit Altynaï. Je vais rassurer nos camarades, je vois que tu es en de bonnes mains. On va rentrer au chalet. J’ai vu avec elles, les Tamalzaïs vont te ramener dès que tu seras réchauffée. — Merci. Les femmes se sont regroupées autour de moi. Je comprend ce qu’elles disent. Elles s’étonnent du volume de ma poitrine ! Je suis presque gênée d’arborer mon « C+ » alors que ces eurasiennes font un « B » plus modeste. Je les détaille à mon tour. Elles sont relativement grandes et ce qui m’étonne, c’est qu’elles ont toutes autour de vingt cinq ans, à part quelques gamines nettement plus jeunes. Ce sont des eurasiennes avec une touche mongole, toutes très jolies. Leurs cheveux sont attachés en queue de cheval ou en couettes, différence notable avec les mongoles qui les nattent. Comme Ayala, quelques unes sont blondes. Et une fois de plus je constate que TOUTES sont des héroïnes… Enfin presque ! Car ...