1. L'inconnue du dix-septième étage


    Datte: 10/09/2020, Catégories: fh, inconnu, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme délire, bourge,

    ... Svensson ». Ce n’est pas possible : Vanessa Svensson est le patronyme d’une mes clientes… Ce n’est tout de même pas possible que ce soit elle ? La personne que je connais a la trentaine bien sonnée, est sérieuse jusqu’à l’austère et ses tailleurs lui donnent toujours quinze ans de plus. Et ne parlons pas de son éternel chignon qui la fait carrément ressembler à une vieille fille… Cependant, je sais que cette nana est la fille d’un riche industriel suédois, et que ses bureaux en France sont situés… Bon dieu, mais quel con ! Et dire qu’en plus, j’avais la raison sociale, là, sous les yeux, sous la forme d’une petite plaque de plastique sur le clavier de l’ascenseur et je n’ai pas fait le rapprochement. — Purée, tu n’es… Enfin, je veux dire, vous n’êtes pas la fille de…— Gustav Svensson ? Oh, que si… Bonjour, Alan. Là-dessus, elle ôte son masque qui lui mangeait jusque là la moitié du visage. Le sang, précisément, se retire du mien. L’allure n’est manifestement pas la même, mais c’est bien ma cliente, avec simplement vingt ans de moins. — Je pense qu’on peut se tutoyer, maintenant, Alan. Alors, surpris ?— Non, je ne suis pas surpris… Disons simplement que cela me troue un tout petit peu le cul, et pourtant je n’ai pas l’habitude d’être vulgaire.— Je suis bel et bien ta cliente, et accessoirement la fille du propriétaire de cet endroit. J’avoue d’ailleurs que j’ai presque autant de plaisir à imaginer sa tronche lorsqu’il apprendra à quelles turpitudes nous nous sommes livrés que ...
    ... j’en ai eu à les réaliser. Dans d’autres circonstances, je crois bien que je me risquerais à dire que je viens de me prendre une phénoménale tarte dans la gueule. J’essaie toutefois de noyer le poisson. — Ah bon ? Les rapports sont tendus, entre votre… Heu, ton père et toi ?— On peut dire ça… Disons qu’il est né riche et qu’il n’avait donc pas besoin de bosser comme un forcené, mais qu’il a toujours préféré les colonnes de chiffres à ses propres filles. Alors, disons que de temps en temps, je me rappelle à son bon souvenir… Aussi surpris que je sois, j’essaie une fois de plus de ne pas paraître complètement à la ramasse. — Et il va te reconnaître, avec ce masque ?— Oh que oui : il connaît mon tatouage ; il s’agit d’une pièce unique. Le personnel, par contre, ne sait pas qui je suis, et c’était le but.— Et tu n’as pas peur des représailles paternelles ?— Non. Mon grand-père connaissait bien son fils et avait prévu le coup en me laissant largement plus d’argent que je ne pourrai jamais en dépenser. C’est pour cela que je viens régulièrement te voir. L’ouverture des portes clôt provisoirement notre petite discussion, jusqu’à ce que nous nous retrouvions assis à l’une de tables de la cafétéria. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les longues jambes de Vanessa ne passent pas inaperçues… Que diraient-ils, tous ces gens, s’ils savaient qu’elle n’a toujours pas de culotte ? Et peuvent-ils simplement imaginer ce que nous faisions, il y a un quart d’heure encore, et dans quelles ...