1. une bonne mature


    Datte: 16/09/2020, Catégories: Mature, Première fois

    ... écœuré, mais je n’en avais que faire lorsqu’elle descendait de sa Golf le sourire aux lèvres et son Lancel à l’épaule.L’âge n’était pas un souci pour moi, c’était plutôt son statut de femme mariée qui me troublait. Et aussi, ce qu’on faisait au lit. Même si elle était assez « pédagogue », il y avait des jeux pour lesquels je n’étais pas mûr. J’étais encore à la découverte de mes sensations, et je ne comprenais pas le plaisir qu’elle pouvait tirer de se faire attacher, par exemple, ou de me bander les yeux, même si elle a amené ces pratiques progressivement. J’avais parfois des moments presque d’aversion, et ça me travaillait. Par exemple, tout ce qui touchait au sexe anal me coupait mes moyens. Je n’ai eu qu’une « panne » avec elle, le jour où elle a voulu essayer la sodomie. Blocage total, impossible. Comme si mon corps refusait d’aller plus loin. Ça aussi, ça m’a beaucoup travaillé !Elle a dû prendre conscience alors du décalage entre nous, pas dans l’état civil, mais dans nos têtes. Nous nous écrivions souvent, jusqu’à trois lettres par semaine – années 80, pas de mails !- et à ce moment, le ton des siennes a commencé à devenir mélancolique et fataliste. Elle n’était pas heureuse avec son mari, qui ne voulait pas d’enfant et dont la libido était quasi inexistante, mais avec moi, disait-elle « aucun avenir n’était possible ». Moi, à 18 ans, je ne me projetais pas au-delà de la fin de mes études. J’essayais de la convaincre du contraire, de la rassurer, mais elle a rompu ...
    ... avec moi, sur la plage, en Camargue, après un week-end de tendresse et de sexe. « Je ne veux pas te voler tes belles années, il faut que j’arrête d’être égoïste ». Je n’ai pas vraiment compris, mais j’ai accepté. Comme lorsqu’elle m’avait dit qu’elle me trouvait beau et qu’elle avait envie de moi.J’ai ressenti un vide dans ma vie, mais c’était comme si au fond, j’avais toujours su que ça devrait se finir ainsi. Ma vie sexuelle a beaucoup changé, les jeunes filles n’avaient pas les mêmes demandes qu’elle, j’étais perdu, parfois je dépassais les limites, d’autres fois leur pudeur m’agaçait. J’avais trop appris d’un coup et j’ai mis du temps à comprendre que le corps d’une femme s’apprivoise et qu’il faut avancer par paliers. En gros, j’ai commencé à m’y retrouver à vingt-cinq ans passés. Solène… je l’ai revue un temps, au club. Ensuite, quand j’ai laissé tomber la compétition, je l’ai croisée quelque fois en ville. Et j’ai fini par la perdre de vue.Cet été, j’ai beaucoup pensé à elle. C’était les premières vacances que je passais avec Diego et Isabelle, ma nouvelle compagne, qui a trente-sept ans. Elle était hyper gênée à l’idée que mon fils puisse nous entendre faire l’amour. C’est là que j’ai vraiment mesuré le décalage énorme entre Solène et moi. Diego, ce surfeur timide avec son i-pod, avec une femme, une vraie ? L’idée me choquait. Je me disais que j’aimerais autant qu’il aille pas à pas, qu’il prenne le temps de découvrir, de désirer, d’attendre, d’apprendre… Un vrai père ...