Le slow - Histoires de Sexe

Le slow

... poitrines. Il y en a des tas qui fantasment là-dessus, mais pour moi, ce n’était plus possible. Je l’ai vue baisser la tête au moment où elle lâchait ses seins, qui ont balancé un petit peu alors qu’elle se penchait en avant, poings fermés sur la couverture. — C’était trop lourd à porter. Physiquement et moralement. Sa voix n’était plus qu’un murmure. Pour moi, ça n’avait pas d’importance, mais si c’en avait pour elle, je respectais son choix, quel qu’il soit. — Et puis, ça m’a fait faire des conneries.— Mélanie… Elle m’a regardé. — Je t’aime, Mélanie. Le sourire est revenu sur son visage.Qu’elle est belle ! me suis-je dit en français et en moi-même. J’ai tendu le bras pour la toucher, mais elle a attrapé ma main, s’est levée et m’a entraîné dans le living. — Viens, j’ai une idée, m’a-t-elle annoncé joyeusement. Nous avons enlevé la petite table du salon, puis elle a ouvert une armoire et en a sorti un quarante-cinq tours qu’elle a placé sur le tourne-disque. Dans la demi-pénombre, je voyais son dos, la courbe gracieuse de ses reins, l’arrondi de ses hanches et son cul rebondi. Elle s’est retournée et, lorsque les premières notes de la chanson ont flotté dans l’appartement, elle s’est avancée vers moi en ouvrant les bras. — Tu te rappelles ? Je n’ai pas répondu. Comment aurais-je pu oublier ? J’ai mis les mains sur ses hanches, et elle a accroché mes épaules au moment ou Justin Hayward commençait à chanter. Cette fois, c’était différent. Plus de copains, plus de ...

... haut-parleurs crachant chacun leurdécabel dans une salle enfumée et surchauffée, plus de lumières colorées : juste nous deux au milieu de l’appartement, les pieds nus sur le moelleux tapis débarrassé de la table de salon. On aurait pu se jeter l’un sur l’autre, mais on s’est juste effleurés des doigts, presque timidement, comme si le monde entier nous regardait, alors qu’il n’y avait que la pâle clarté lunaire filtrant au travers des tentures et un rai de lumière jaune, en provenance de la chambre à coucher, qui s’en allait zébrer le mobilier du coin-cuisine. Nous aurions pu parler, bien sûr, mais nous avons préféré nous taire pour mieux goûter à la magie du moment. J’ai glissé les mains dans le dos de Mélanie, juste au creux de ses reins, et elle a caressé ma nuque en joignant ses doigts. Quand le refrain de la chanson a retenti dans l’appartement, nous nous sommes chantonné la mélodie directement dans le creux de l’oreille, et j’ai senti contre ma poitrine les pointes des seins de Mélanie, et son ventre qui frôlait le mien, alors mon sexe encore humide a vraiment repris de la vigueur. Je me suis légèrement écarté pour lui permettre de se dresser complètement entre nos ventres. J’ai ensuite serré Mélanie contre moi, avec mes bras qui l’enlaçaient et mes mains qui se posaient sur le haut de ses fesses. Elle, elle se tendait sur la pointe des pieds, ballerine sans tutu juste pour moimoi, levant parfois une jambe pour effleurer mes cuisses avec les siennes. J’ai remonté le bout des doigts ...