1. Lazarius et l'antiquaire (5)


    Datte: 22/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... mes mots, il faut l’avouer, un peu blessants. Elle rougit, balbutia un semblant d’interrogation, feignant de ne pas comprendre où je voulais en venir, ni pourquoi, d’un seul coup je devenais agressif. Je ne lui laissai pas chercher la raison de mon changement de ton et continuai : « - Oui, bon, je sais, vous allez me dire que vous aviez quelques objets mais que vous ne pouviez pas trop savoir à l’avance s’ils allaient me plaire… Vous allez me faire le coup très « tarte à la crème » des commerciaux du « coup de cœur », ce qu’on ne peut jamais prévoir. Mais la vérité », enchaînai-je sans la laisser répondre, « c’est que la dernière fois que nous nous sommes vus, à Paris, quand je vous ai parlé de la possibilité de vous fesser un jour, j’ai vu votre œil s’allumer ! Et vous n’avez cessé d’y penser depuis la dernière fois. — Eh bien, euh… — Avouez ! — Non, je… — Arrêtez de me raconter des histoires, et de vous les raconter également ! Vous avez pris prétexte d’avoir ramassé ces quelques objets chinés - que vous saviez pertinemment qu’ils n’avaient rien à voir avec ce que je cherchais - pour m’appeler, me faire venir ici, pour que je m’occupe de vos fesses comme je vous l’ai proposé… bref, pour vous administrer LA fessée que vous avez envie d’essayer ! » Elle baissa un peu les yeux, manifestement très troublée, bredouilla : « - Bon… Les antiquités c’était aussi pour vous rendre service… Je… Je ne m’avoue jamais vaincue comme antiquaire… si… enfin, si un client… — Oui. Comme ...
    ... antiquaire… Mais comme femme je vous sens vaincue… Et quelque chose me dit que vous aimez ça. Et je pourrais même ajouter que vous m’avez fourni un bon motif, s’il en fallait un, pour vous punir, quoique vous vous en défendiez. » Nous étions au salon, nous venions de prendre le café, elle était assise en face de moi sur le canapé, et moi j’étais dans un de ses confortables fauteuils cossus ; cela faisait un bon moment que je voyais ses jambes et le bas de ses cuisses qu’elle avait croisées et décroisées nerveusement, m’offrant une vue imprenable et plaisante sur sa chair replète gainée de nylon fumée. Aussi, je me redressai sur mon siège sans me lever et lui montrai d’une voix autoritaire le grand fauteuil resté libre : « - Allez ! Allez vous placer à genoux sur ce fauteuil, face tournée vers le dossier. Et si vous portez une culotte, vous la descendez jusque sur les genoux ! Vous restez en robe, avec vos chaussures, vous appuyez les avant-bras sur le dossier et vous attendez, bien docilement. » Elle se redressa, interdite, hésitante, le regard perdu, en proie à un trouble immense. Le ton redoublant de sévérité, le doigt pointé vers ce fauteuil, j’ordonnai : « - Allez, dépêchez-vous ! Vous me faites perdre mon temps. » Elle obéit, déplia son corps pulpeux, bien moulé dans sa robe de lainage, et grimpa sur le fauteuil, s’installa avec une certaine nonchalance, des mouvements que je trouvai souples et gracieux, d’une terrible sensualité, que je soupçonnai d’être un peu calculés. Elle ...