Premières découvertes
Datte: 29/09/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
Collègues / Travail
sales,
odeurs,
pénétratio,
journal,
aventure,
... l’atmosphère, je lui ai demandé comment il faisait. Alors il a cousu plus lentement, en me montrant bien les gestes. Je lui ai dit : — Je peux essayer ? Il a paru très, très surpris. Il a dit dans son mauvais russe : — Chez nous, hommes réparent peaux.— Dans l’union des républiques socialistes soviétiques, il n’y a pas de travail d’homme ou de femme ! ai-je rétorqué un peu brutalement.— Bien, madame professeur, a-t-il répondu comme à chaque fois. Il m’a laissé la place sur la chaise. Il m’a tendu son ouvrage, me plaçant délicatement l’aiguille entre les doigts. Je n’y arrivais pas. Il essayait de m’expliquer, mais il poussait des soupirs sans arriver à s’exprimer, car il ne connaissait pas les mots en russe. Alors il a pris ma main et il l’a guidée. Il a continué un moment. Au début, ça le faisait rire aux éclats. Sans doute de voir une femme, et qui plus est une femme professeur d’université, faire ce travail réservé aux hommes dans son peuple. Et puis, comme je progressais, il est devenu sérieux. Il poussait ma main, il la dirigeait. Ensuite, il m’effleurait seulement le dos de main, comme on souffle sur un bateau en papier, doucement, juste pour donner la direction. Quelle main étrange ! J’étais curieuse, et je l’ai prise dans la mienne pour la regarder. L’intérieur blanc-jaune, semblant lisse mais tout rugueux de callosités. Le dos de la main, très brun, mais avec une peau très douce et totalement imberbe. J’étais là, à caresser doucement le dos de cette main, sans ...
... penser à rien, quand, tout à coup, une bouffée de chaleur m’a envahie. Tout est allé très vite. Il m’a serrée contre lui. Je sentais sa chaleur, son odeur d’homme non lavé, ses cheveux gras. Cette odeur m’attirait et me répugnait à la fois. J’ai vaguement essayé de le repousser en tentant de me rappeler les recommandations du Manuel en ce qui concerne les « relations avec les camarades guides locaux », mais il a descendu mes pantalons, a ouvert sa braguette, puis m’a prise contre la table sans autre forme de procès. Il m’a besognée assez vite en ahanant, puis il a poussé quelques grognements, et c’était fini. Bizarrement, moi qui ai généralement besoin de longs préliminaires, dès le début j’étais mouillée, prête à l’accueillir. Ensuite, mon bassin a suivi son mouvement, tout simplement. J’ai joui tout au fond de moi, malgré la brièveté de l’acte. Une jouissance simple, profonde, naturelle. Étrange. Ensuite, nous étions tous les deux profondément gênés. Il répétait : « Désolé, madame professeur. Désolé, madame professeur. » Je lui disais : « Ce n’est rien, ce n’est rien. » Finalement, il est sorti en disant qu’il allait à la rencontre de Ivan et Iouri. Je suis restée longtemps sans rien faire, et puis j’ai repris le train-train : ranger mes notes, sortir chercher de la neige, la faire fondre sur le poêle… J’ai décidé que cela ne doit surtout pas se reproduire. Nous devons avoir des relations strictement professionnelles. Je suis une femme professeur de l’Institut, après tout, et il ...