1. Amours sans paroles


    Datte: 09/10/2020, Catégories: fh, jeunes, frousses, rousseurs, couple, inconnu, école, amour, volupté, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, odeurs, facial, Oral jeu, yeuxbandés,

    ... mettre au même rang que celle qui dit : tomber sous le feu de l’ennemi. C’est exactement ce qui m’arriva. Sans un mot, d’un sourire et d’un regard, je me sentis transi comme jamais devant cette jeune femme. Elle se leva, tranquillement, sans me quitter du regard et je compris qu’elle m’invitait à la suivre. Bien vite, nous nous retrouvâmes dans la rue, marchant sans un mot au vent léger, et aux rayons du soleil caressants. Après ce qui avait du être une dizaine de minutes mais qui me parût à la fois une éternité et l’espace d’un clin d’œil, elle s’arrêta devant une porte cochère très chic, composa prestement le code de l’entrée, poussa la lourde porte de bois vernis qui semblait refléter sa chevelure dorée et me conduisit jusqu’à un escalier de l’autre côté d’une vaste cour boisée. Nous montâmes deux étages et elle sortit une clé d’argent qui me sembla minuscule et qui scintillait au moindre rai de lumière. Elle ouvrit une porte, s’effaça à la façon d’un majordome pour me laisser entrer (elle me regarda avec un sourire plein d’ironie lorsqu’elle fit ce geste, elle devait avoir tout à fait conscience du côté clownesque du geste) et je pénétrais dans un appartement petit mais ravissant qui sentait bon l’encens et dont les deux fenêtres donnaient sur la cour ensoleillée à cette heure. J’entendis la poste se refermer derrière moi avec un claquement bref et ce n’est qu’à ce moment que je sortis de ma rêverie et que sentis un pincement au cœur, une chaleur au creux de mon ...
    ... ventre, une boule de désir et presque d’angoisse dans ma gorge. Je venais de prendre conscience de l’incongruité de la situation, ma respiration s’était soudain accélérée. Je restais pétrifié, campé sur mes jambes au milieu de l’entrée. Elle était toujours derrière moi, je n’osais me retourner, d’autant que j’entendais un vague frottement derrière moi, un bruit de tissus qui glisse. (Son manteau ?) Puis il y eut un bruit de pas et elle apparut à ma gauche. Je ne bougeais pas, me contentant de l’apercevoir à ma gauche du coin de l’œil. Je n’entendais plus que les battements de mon cœur. Puis elle frôla ma main de la sienne. Son petit doigt s’arrima au mien de sorte que lorsqu’elle avança vers la porte de la pièce qui nous faisait face (un petit salon baigné de lumière solaire mais tamisé par des rideaux orangés et totalement cachés aux regards étrangers par le feuillage touffu des arbres de la cour), je ne pus que la suivre. Lorsque nous fûmes au milieu de la pièce, elle s’arrêta et se planta fièrement devant moi, levant la tête pour plonger un grand regard narquois dans le mien. J’entre ouvris la bouche, mais d’une main à la fois ferme et tendre elle me fit taire, posant son index sur mes lèvres. Alors que je m’attendais à ce qu’elle retire son doigt, elle le laissa vagabonder sur mes lèvres, errer jusqu’à l’interstice de mes dents, ma langue s’aventura vers ce doigt avec prudence, ma bouche s’ouvrit plus grand avec lenteur et elle me laissa sucer son doigt, tandis que mon regard ...
«1234...10»