1. Tigre (1)


    Datte: 15/10/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... « - Taisez-vous, n’ayez pas peur, tout se passera bien. Je ne suis pas là pour vous. » Il se retourne, dans son dos, un fusil-mitrailleur, et à sa ceinture un automatique. Je suis liée, suspendue. Il peut me tuer quand il veut. Je me mets à pleurer. Il avance vers le bureau, s’assied sur la chaise de bureau, cherche quelque chose dessous à tâtons. Il trouve, j’entends un clic. La bibliothèque de mon mari s’ouvre en deux dans un ronronnement de machinerie électrique. Mon étonnement me permet de reprendre le dessus. Moi, la journaliste d’investigation, qui a travaillé dans les banlieues pourries, enquêté sur le terrorisme et l’évasion fiscale, est intriguée. Il se lève et se dirige vers le passage nouvellement béant vers ce qui ressemble à une autre pièce attenante au bureau de mon mari. Il ne me regarde même pas. Il sait qu’il n’a rien à craindre de mon côté. Il n’a pas tort. Même si je n’étais pas immobilisée comme une pute soumise SM, il est trop costaud, il est trop agile, il évolue de manière souple et sans bruit. C’est un pro. Il me tuerait de ses mains et quelques secondes. Je regarde par le passage, ma curiosité prend le dessus. Un gigantesque coffre-fort avec un clavier numérique est au fond. Putain des armes de poing sont installées dans un râtelier, un arsenal, des fusils d’assaut. Je sais les reconnaître, mon métier. C’est quoi cette merde. Il est debout devant le coffre. Il tape une séquence sur le clavier, j’entends un bruit sourd de mouvement métallique. Un « ...
    ... putain merde ! » excédé sort de la pièce. Il ressort de la pièce, passe devant moi et s’arrête. Il me regarde droit dans les yeux. « T’as intérêt à ce que je trouve ce que je cherche, tu peux me croire. » Il sort. Je me suis pissée dessus. Je perds un peu connaissance je crois, le mal aux bras me réveille encore une fois, j’entends des bruits de l’étage d’en dessous. Il fouille, cherche quelque chose. J’entends des tiroirs tomber. Il prend son temps. Il semble précis. Il revient. Il détient deux choses dans les mains. Dans sa main droite une carte magnétique. Dans sa main gauche, un objet qui me glace le sang. Un de mes sextoys, le plus impressionnant, le moulage de la queue d’un ex que j’ai gardé. Il est trop beau, long et fin. Je ne peux pas m’en passer. Le sexe de mon mari est plus petit, plus épais. Je garde ce jouet dans ma chambre. Je l’utilise sur un support à ventouse mais il est amovible et dispose d’un système de fixation à sa base. Le soldat tient mon jouet et me toise. Je perçois un sourire sous la cagoule et je vois les yeux s’éclairer un peu. Il jette mon jouet dans le canapé qui n’est pas loin, me regarde encore et retourne dans la pièce au coffre d’un pas rapide et décidé. Un autre bruit métallique et puis un autre bruit semblable à l’ouverture de la bibliothèque. Je vois la porte du coffre s’ouvrir et l’homme disparaît dans ce qui semble être encore une nouvelle pièce. Des bruits de papier, de quelqu’un qui fouille, qui cherche. Et qui trouve. L’homme ressort. ...