1. Tigre (1)


    Datte: 15/10/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... Il tient un dossier et un cahier de partition musicale. Cette nuit prend une tournure étonnante. Je suis maintenant bien réveillée et je prends le temps d’observer l’homme. Il s’assied au bureau de mon mari. Il prend le dossier et le cahier. Je prie pour qu’il les prenne et qu’il foute le camp. S’il les copie, je suis morte, il ne me laissera pas raconter tout ça. Mais ce cahier de partition. Putain je rêve c’est quoi ce bordel, moi la fouille-merde, je ne sais rien de la vie de mon propre mari. L’homme lit et traverse les pages, il semble siffler d’admiration et même parfois rire. Il referme les deux objets et d’une dextérité incroyable les emballes dans une chemise plastique et les glisse dans une grande poche de son gilet pare-éclat dans son dos sous l’énorme calibre d’assaut que j’ai aperçu tout à l’heure. Il a fini le job. C’est du 50-50, il a l’attitude du pro qui ne laisse rien au hasard, je vais mourir ou sécher là comme un bout de viande jusqu’à ce que la femme de ménage me retrouve. Il me passe devant et s’arrête. Je suis au taquet et je n’ai plus peur, la curiosité est trop grande. « Vous êtes mélomane ? » je lance. Il me regarde et soutient mon regard. Un temps infini s’écoule avant qu’il ne réponde. « - Je vous avais dit de vous taire je crois ». Il a soudain un comportement inattendu. Il se déplace lentement autour de moi et semble me regarder du haut en bas. Je me sens scannée en 3D par un robot. Il ne semble rien rater de mes courbes, de mon corps jusqu’à ...
    ... la moindre tâche de rousseur et jusqu’au moindre grain de beauté. Je suis un peu mal alaise. Le pro se transforme en prédateur. « - Vous n’avez plus peur ? vous ne pleurez plus. Vous vous êtes pissée dessus pourtant » il a l’air plus menaçant. Sa voix est ferme et autoritaire. Je le regarde avec crainte à nouveau, là j’ai peur d’y passer mais d’une autre manière. « - Les fouille merde sont toutes les mêmes, vous êtes curieuses n’est-ce pas ? que peut bien foutre mon mari avec un arsenal pareil et des documents qui nécessite que je sois pendue comme un salami à poil devant un inconnu en arme. » Il soupire. Il regarde le plafond un bref instant. Le temps est suspendu. L’angoisse me reprend un peu. Il se tourne à nouveau vers moi et me fixe de ses yeux perçants. « - Je vais vous rendre un service. Vous devez avoir peur. Votre mari ne mérite rien de mieux que d’être jeté au lac bien lesté de blocs de béton. Si vous restez, vous finirez là même chose et ce serait dommage. Bien dommage. Avec ce que vous avez vu ce soir vous êtes en danger. Vous devez fuir. Mais une journaliste ne fuit pas. Je vais faire en sorte que vous fuyez pour de bon. » D’un geste bref au-dessus de son épaule il se saisit de son fusil d’assaut dans son dos. Cela a duré un dixième de seconde et j’ai maintenant un canon d’arme de guerre qui pointe sur mon front. Je n’ai plus rien à pisser, j’ai trop transpiré et la bouche sèche. C’est la fin. Merde, pas suspendue, pas comme ça, pas sans savoir pourquoi. « - ...