1. Latifa reprend du service


    Datte: 10/10/2020, Catégories: f, ff, fff, asie, cadeau, prost, nympho, bizarre, amour, fsoumise, fdomine, humilié(e), vengeance, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme vidéox, pied, Masturbation Oral fdanus, jouet, zoo, sm, donjon, attache, BDSM / Fétichisme baillon, yeuxbandés, fouetfesse, humour, aventure,

    ... convenons-en, faire preuve d’une certaine lâcheté, mais je t’y autorise. Tout ce que je te demande, c’est de faire preuve de discrétion vis-à-vis de mes activités.— C’est hors de question. Si je sors, je raconterai immédiatement tout à la police. Tu assumeras tes actes.— En réalité, je ne peux pas t’en empêcher. Trahis-moi, si ton cœur te l’ordonne. Ma haine contre toi n’en sera que plus implacable. Je marque un temps d’hésitation. D’un côté, Élodie qui m’attend, inquiète. Mon sort personnel me préoccupe peu, mais je ne veux pas lui causer du chagrin. De l’autre, une voix intérieure, insane, désire ce fauteuil, comme soumise, comme héroïne intrépide, sous les yeux d’un public. Ma dernière danse sera glorieuse. Vertige narcissique d’un triomphe mortel. C’est de la folie furieuse. Peut-être même est-ce stupide. Ce choix est sans retour. — Je reste. Lâchée d’entre mes doigts, la clé tombe par terre. Bruit de ferraille. Mon destin est scellé. Incapable de la soumettre plus longtemps, je libère Nolwenn de ses liens. — Viens, dit-elle, j’ai envie de toi. Cela fait si longtemps. Tu veux bien ? Elle me ramène dans ma cellule, où nous faisons l’amour sur les cendres d’un amour qui n’existe plus. Cela n’empêche pas les caresses ni mes sens de s’extasier dans ses bras. Son odeur intime me transporte, les yeux fermés, vers des vertiges sensuels. Le corps a son inclination qui lui est propre, indépendamment de nos choix conscients. Instinctivement, nous retrouvons nos gestes d’amantes. ...
    ... La profondeur de l’empreinte que Nolwenn a laissée en moi, durant toutes ces années de vie commune, rend l’attirance pour son corps impossible à combler. Nous sommes si vulnérables dans l’étreinte. Je pourrais facilement l’étrangler. Souvent j’ai porté ma main jusqu’à son cou au moment de sa jouissance, et je retrouve ce réflexe qu’elle accompagne de sa propre main. Elle se laisse faire sans la moindre réaction, et m’y encourage même. À cet instant, tout pourrait basculer. Nous pourrions nous ré-unir, reformer notre couple. C’est la dernière chance. Elle se lève, se rhabille et quitte la cellule en refermant à clé derrière elle. À ce moment, je ne peux plus retenir mes larmes. Non parce que j’ai peur de la mort, mais parce que l’amour que nous partagions est mort. — À demain, me dit-elle avant de fermer la porte. Dors bien. Il faut que tu sois en forme pour ton dernier jour. Allongée sur le lit, je ne parviens pas à m’endormir. Les heures passent dans un silence troublé seulement par la musique monotone de la ventilation. Pas si monotone que cela, d’ailleurs : le souffle ressemble au chuchotement d’une voix humaine. Ou plutôt : deux voix humaines. J’approche mon oreille du conduit grillagé. J’arrache même le grillage : tant pis si on me voit par la caméra. Maintenant, je reconnais la Doctoresse à son accent chinois, et Nolwenn qui ne peuvent se douter que j’entends leur conversation. — Je ne comprends pas : j’ai attendu près d’une heure derrière la porte pour l’intercepter dès ...
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