1. Chasse à l'homme jeune (1)


    Datte: 13/10/2020, Catégories: Hétéro

    C’est une histoire saugrenue. Immorale, pour certains. Heureusement, je ne pense pas comme la plupart des gens sinon rien de tout cela ne me serait arrivé. Je m’appelle Jean, je venais tout juste d’avoir dix huit ans quand cette histoire m’est arrivée. J’avais trouvé un petit boulot comme caissier dans un grand hyper marché, pendant les vacances. C’était un job chiant, inintéressant, mais qui me permettrait de me faire quelques thunes. J’avais très envie de passer le permis à cette époque. Mes parents n’avaient pas les moyens de me le payer. En fait, ils n’avaient pas vraiment de moyen du tout. Leur existence se résumait à payer leurs innombrables crédits, ce qui leur laisser trop peu d’argent pour faire plus que manger. Je n’étais pas pauvre. J’avais un boulot (pour l’instant) et je mangeais à ma faim. Disons simplement que, si ma vie avait pu être plus facile, j’aurais remercié le Ciel tous les jours. Bien entendu je n’y croyais pas au « Ciel ». Quel saint d’esprit y croirait ? Eh puis je ne voulais pas me priver de sexe avant le mariage. Cette année là, lorsque je travaillais à l’hypermarché, l’été était plutôt beau. Cela faisait bien deux semaines que l’on avait pas vu un nuage dans le ciel : tout le monde venait travailler avec le sourire. Tout le monde sauf monsieur Dermier, le patron. On ne faisait jamais assez de chiffre pour lui. C’était un cinquantenaire moche, le ventre bedonnant, toujours en chemise à carreaux, qui nous regardait avec un air de pitbull prêt à ...
    ... mordre le premier qui oserait ouvrir la bouche devant lui. Sa journée, il la passait à compter l’argent du magasin. Et il n’y en avait jamais assez selon lui. Oh j’ai eu affaire à ce vieux con. Plus d’une fois. Je me rappelle encore de cette fameuse après midi. C’était vers la fin juillet. Le ciel s’est assombri dès le matin, comme pour me prévenir qu’un orage allait éclater pour moi aujourd’hui. Je faisais passer des clients en caisse depuis plusieurs heures maintenant. J’étais fatigué, moralement à zéro. « Le client est con », voilà ce qu’on nous apprend en premier, en formation. Con, mais plein de pognon. Notre but c’est de lui en faire lâcher le plus possible, et pour cela, le sourire est primordial. Mais je dois vous avouer, que sourire et rester poli face à quelqu’un de passif, qui vous ignore, et ne vous dit même pas « bonjour, merci, au revoir », c’est compliqué. Après le centième « de rien, connard » que je lançais du regard à un client impoli, une sympathique femme d’environ quarante ans s’est présentée devant moi. Habituellement je ne regarde pas vraiment les clientes. Je me contente de scanner leurs articles, et de les encaisser. Mais là, j’ai été éblouis comme en plein soleil. Il y a des personnes qui vous frappe d’un seul regard, et cette femme en faisait partie. C’était une sympathique rousse, les cheveux cours légèrement ondulé, des yeux noisettes pétillants. Elle me souriait de toutes ses jolies dents blanches éclatant. J’avais du mal à me détacher de son visage ...
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