1. Hommage au sein de Sophie Marceau...


    Datte: 14/10/2020, Catégories: collection, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, init, portrait, humour,

    ... stéréotypée où la poitrine libre remplit un vaporeux corset de soie noire à plumetis et bordures de dentelles formant un voile pudique, transparent mais osé, car laissant deviner une aréole brune, sagement au repos. Culotte d’une même et identique limpidité qui ne dévoile rien des chairs masquées, si ce n’est l’ouverture à l’imaginaire d’une toison taillée et presque absente, nichée en bas d’un ventre rondelet et aux cuisses sagement refermées l’une sur l’autre… Bras souple qui soutient une chevelure aérienne aux mèches décolorées, taches dorées dans une crinière brune. L’œil coquin plus vert que gris, regarde sagement le voyeur en le narguant. Mutine complicité de celle qui sait plaire, montrer la limite du raisonnable et cache derrière son sourire et ses yeux agrandis par les ricils des maquilleurs, sa timide féminité - réservée à l’intimité de son miroir. Changement de décors. Photo intime pour l’intimité. Sage pause matinale dans un coin de cuisine, adroitement arrangée et dérangée, un mug à la main, le pied nu, nonchalamment posé sur la poignet du four… La cuisse nue, la frange à la limite des yeux encore brouillés par les rêves de star de sa nuit… Visage reposé, ouvert, avenant, souriant… Sérieux du matin qui masque les fous rires du soir et les langueurs de la nuit… Mademoiselle Marceau, espiègle ingénue, faussement portraitisée à son levé. Rendu en noir et blanc pour un souvenir intimiste… Cliché volé au saut du lit… Les cuisses benoîtement dénudées suggèrent plus ...
    ... qu’elles ne montrent, tandis que le regard s’attarde sur la dentelle blanche d’un bustier si légèrement bâillant sur la naissance d’un sein… Le lainage ceint autour du ventre, sur le haut des cuisses, tient lieu de reposoir à la main…Mais du câlin matin vous n’aurez que ce rendu glacé, aux tons aussi chauds que celle qui pause et se pose dans votre mémoire et vous met le feu à l’espoir. Et voilà le tapis rouge… Montée emblématique des marches du Palais des Festivals de Cannes… La Croisette est vide, la foule se presse sur les abords du temple du Septième Art. Nuée de photographes, cliquetis des moteurs, milliers d’éclairs des flashes de la presse, compressée de part et d’autre de l’allée qui mène des limousines à la salle obscure. Chaque vedette, chaque star est attendue, photographiée, imprimée dans les mémoires argentiques et informatiques, mais aussi dans celle des curieux, des badauds, des adulateurs… Arrivée d’une nouvelle équipe. Descente des seconds rôles… Les applaudissements sont chaleureux, mais la foule massée ici n’attend que les vedettes… Et le bruit enfle, se gonfle et fait frémir tout un chacun… Un talkie-walkie crachote l’information : la limousine est partie… elle est bientôt là…elle va surgir là… elle est là… elle arrive… Portière qui s’ouvre, moment d’intense silence, soudain, attendant la sublime apparition… Un pied, chaussé d’un escarpin découvert, à talons hauts, sort en premier… Ongles vernis d’un rouge carmin… Jambe nue qui frôle le marche-pied… Sublime ...