Collègues et voyages - Histoires de Sexe

Collègues et voyages

... aux bons moments que vous allez passer avec votre mari en rentrant. D’ailleurs, les voici qui s’approchent, intervient Marion. L’arrivée de ces messieurs met fin à la conversation, au grand soulagement de Bernard. Peu après Bernard entraîne Marion, pour retourner dans leur foyer. Si dans le métro, il s’abstient de tout commentaire, sitôt la baby-sitter partie : — Qu’est-ce qui t’a pris ?— Quoi donc, mon chéri ? répond-elle avec un air angélique.— Ne joue pas les innocentes, tu sais très bien de quoi je parle.— Peut-être de la conversation avec tes charmantes collègues ? Je voulais savoir comment elles allaient, si tu ne les avais pas trop traumatisées. Eh bien, je te rassure : elles assument. Elles ont gardé les piercings et se servent des boules geishas. Ce soir, Valériane se les était mises elle-même avant de venir et celles que l’on a enfilées à ta chère directrice viennent du tiroir de son bureau. Et elles ne regrettent pas les nuits avec toi, elles ont apprécié. J’ai cru comprendre que leurs relations avec toi se sont bien améliorées depuis. À mon avis, elles ne seraient pas contre une petite piqûre de rappel. Lorsqu’elles reviendront de leurs congés maternité, tu devrais t’occuper à nouveau d’elles.— Tu plaisantes ?— Pas tout de suite, bien sûr. Il faut les laisser un peu souffler avant de les remettre en cloque. Je te jure elles seront ravies. Ah, à propos… Marion ouvre son sac et en sort les slips des deux collègues de son mari et les lui tend : — … Tiens, tu leur ...

... rendras ça lundi. On est partis un peu vite et j’ai oublié de le faire. Oh ! J’ai aussi oublié de leur donner les clés des cadenas. Quand tu les auras ouverts, n’oublie pas de les récupérer. Je te donne la carte du magasin au cas où ils leur plairaient et qu’elles en veuillent. Elle pouffe et lui tend le petit sachet les contenant : — Parce que les cadenas sont à toi !— Ben oui. Elles n’en avaient pas et moi j’en avais achetés. Tu verras, ce sont de vrais petits bijoux. Quand je les ai vus, j’ai craqué.— Je ne te comprends pas.— J’ai voulu les connaître un peu mieux. Et bien sûr, on a parlé de toi.— Parce que tu leur as dit que tu étais au courant.— Je n’avais pas de raison de jouer les hypocrites et de passer pour une nigaude. Bon assez parlé de ces dames, si nous pensions un peu à nous. Ce disant, elle retire sa jupe, montre son minou cadenassé, continue de se déshabiller et poursuit : — Allons prendre une douche et passons à des choses sérieuses. Peux-tu prendre les clefs dans mon sac ? Bernard regarde dans le sac : — Il n’y a pas de clefs dans ton sac, sauf celles de l’appart.— Comment ça, pas de clefs ! Elle prend son sac, le retourne, farfouille fébrilement, regarde dans le sachet des clefs pour Anne et Valériane. Perplexe, elle reste pensive quelques secondes avant de se frapper le front : — Merde, j’ai dû les laisser sur ton bureau. Quand j’ai mis le cadenas, j’ai vidé mon sac pour les chercher et je ne les ai pas remises.— Tu n’as pas un double ?— Non. Les deux clefs ...