Du froid au chaud... au froid... au chaud !
Datte: 15/10/2017,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
Il avait neigé toute la nuit à gros flocons. La nature avait revêtu son blanc manteau, cette belle parure qui annonce le début de l’hiver. Les sapins pliaient sous le poids des gros flocons, les collines environnantes et le château là-bas au loin, tout en haut, donnaient à ma vue un spectacle féerique. Robert m’avait invitée à passer quelques jours dans sa demeure, et je me faisais une fête de le retrouver après une longue absence. Il m’avait conseillée de prendre avec moi des vêtements chauds pour une balade entre les coteaux enneigés. Mon cœur battait la chamade rien qu’à l’idée de le revoir. En descendant de voiture, mes pas survolaient ce tapis blanc et je me jetai dans ses bras. Mon visage dans sa grosse veste qui sentait bon sa peau, son odeur si familière. Sa joue contre la mienne glissait, me caressait déjà. J’entendais son souffle dans mon cou. Il déposa sur mes lèvres un baiser tendre et doux, et m’accompagna à l’intérieur de sa maison. De petites bougies lançaient des ombres ondulantes entre les poutres du plafond du chalet. L’air qui circulait dans la pièce en faisait faire des formes étranges et fantastiques. Il me regardait avec des yeux doux et tendres, attentifs, avec ce petit fond de timidité qui lui est si personnel et que j’adore, une discrétion, un charme « vieille France ». Il s’avança vers moi, me prit dans ses bras et me dit à l’oreille qu’il m’avait réservé une surprise. Je savais qu’il ne manquait pas d’imagination, et je lui faisais entièrement ...
... confiance. Il me demanda de fermer les yeux, me prit la main et m’entraîna à l’extérieur de la maison. — Ouvre les yeux, me dit-il, et dis moi si cela te plaît ? Devant la porte se trouvait un large traîneau et attelés devant, deux chevaux qui attendaient patiemment. J’écarquillai les yeux surprise, étonnée et lui demandai avec un regard interrogateur ce qu’il avait prévu. — Une promenade en amoureux cela te dit ? Malgré la température ? Tu as vu, j’ai mis de grosses fourrures, nous pourrons nous mettre dessous pendant le parcours.— Oui, lui dis-je, très émue par ce cadeau inattendu, allons-y alors. Quand partons-nous ? Il mit ses bras autour de mes épaules et me murmura : — Tout de suite, viens et partons pour cette balade. Nous nous sommes tous les deux installés sur la banquette, sous les fourrures éparses, et l’attelage a démarré. Les patins glissaient doucement sur la neige glacée, les chevaux marchaient au pas. Il faisait très froid en cette fin d’automne et une légère brise s’était levée. Il me tenait serrée contre lui, sa main gantée me caressait les bras du manteau, passait sur mon long pantalon. Il mettait dans cette caresse tellement d’amour, de désir, que je fermai les yeux. Je me sentais bien, il arrivait à me faire oublier le présent, le froid, et je me sentais ainsi emportée par nos envies au présent. Le chemin n’était pas trop chaotique et je me laissai envahir pas de délicieuses sensations chaudes et voluptueuses qui se pointaient dans mon ventre. J’étais heureuse ...