1. L'art de se perdre


    Datte: 17/10/2020, Catégories: ff, couple, extracon, fsoumise, fdomine, portrait, initff, Lesbienne

    ... de chair, et je l’ai sucé, rapidement, efficacement, tout en le manipulant d’une main. Il grognait d’excitation, se balançant pour sauter mes lèvres. Je finis par le laisser s’agiter, comme dans un vagin. Il m’a pris la tête dans ses mains et m’a fait aller et venir, docile. J’ai eu dans la tête l’image d’une putain soumise. Il m’étouffait en allant profondément, j’éructai puis, je ressentis son sexe durcir encore, se dilater en palpitant et il émit tout son sperme dans ma bouche, abondant, étouffant. J’imagine que les films pornos sont comme cela. Il est resté stupide devant moi, haletant, je bavais son plaisir, mais je me sentais étrangement lointaine. Sans doute, je devais changer de culotte, mais par mécanique, pas par excitation partagée. Par bonheur, il n’a pas pensé à me baiser. Le vendredi, il n’a pas paru de la journée, par peur, par abandon, ou par préparation de longue main de son excitation cérébrale ? J’ai quitté la maison, en début d’après-midi, en me justifiant par « le travail », bien évidemment et avant le retour des enfants de l’école. J’avais passé un coup de téléphone à Valérie, très joyeuse, folâtre, pleine de sous-entendus et cela me délivrait de l’angoisse. Cette méridienne devenait une hypothèse, perdait son aspect canaille. Sur place, je suis restée un long moment dans ma voiture, comme un trapéziste avant de s’élancer. Jusqu’à ce que Claire tape à la vitre. — Bonjour, chérie, je suis contente, viens, je suis toute prête. Au moins, il n’y avait pas ...
    ... d’ambiguïté, on était là pour baiser, point barre. En marchant, d’un pas conjugué, je réfléchissais à l’image que nous pouvions donner. Deux jeunes femmes, dans un site touristique, faisant une excursion banale, alors qu’il s’agit de deux folâtres qui vont s’envoyer en l’air. À l’hôtel, fermé pour les congés annuels, bisous, et des « ma chérie » « que tu es belle », et chuchoté « je suis sûre que tu as de jolis dessous. » À la vérité, je n’y avais pas trop pensé, mais d’instinct, j’avais écarté les froufrous destinés aux hommes et plutôt choisi des choses simples et élégantes. Une vraie culotte, un soutien-gorge de dentelle, le tout blanc, une chemisette assortie à peine soulignée d’une bordure sur les bonnets et des bas autofixants. Sur la terrasse, trois dames, inconnues de moi. Présentations, je me sens tout à coup devenir autre, engluée dans une ambiance que je ne maîtrise pas et qui m’absorbe comme du sable mouvant, je ne pourrai survivre que si je reste immobile. Claire parle avec une des inconnues, on échange des coups d’œil. La dame qui est assise à côté de moi frise la cinquantaine sportive, mince et nerveuse, le visage marqué par les expositions au soleil, un casque de cheveux blancs étincelants, de ce blanc irlandais et le sourire ravageur. Elle parle, me trouve jolie, très sexy, elle se félicite de mon entrée dans le monde lesbien, escompte notre amitié. Je suis venue dans l’idée de revoir Claire, mais je réalise, un peu tard, que je n’échapperai pas au libertinage. ...
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