1. L'art de se perdre


    Datte: 17/10/2020, Catégories: ff, couple, extracon, fsoumise, fdomine, portrait, initff, Lesbienne

    ... Quelque chose, cependant, se fissure à l’intérieur de moi. Je sens cette femme à l’affût, respirant déjà l’odeur de mes cuisses, je suis déjà sa putain car manifestement elle a l’habitude de ces réunions. Je me tourne vers elle, sans doute très pâle, je lâche que je n’ai pas envie de poursuivre la conversation et je me lève. Derrière moi, ça croasse un « sale petite garce » et une main m’agrippe. Elle est là, dressée, tout contre moi, me parlant à l’oreille. — Écoute, tu me plais, je te veux, alors, tu me suis, immédiatement, avant que les autres se rendent compte, tu souris. Son bras entoure ma taille et sa bouche est à mon oreille pour siffler ses ordres. Et je sens, là, tout au fond de moi, se manifester l’envie de chair, je sens un liquide qui coule de moi dans ma culotte, je tremble presque, toute volonté annihilée, exorbitante de ma personne. Il n’y a pas plus de raison à ma docilité qu’il n’y en avait à ma froideur. — Excusez-nous, nous devons parler. Tout le monde sourit d’un air complice et, toujours solidement tenue, mais sans résistance, nous gagnons une chambre. Dès rentrées, sans me lâcher, Corinne : — Mets-toi à poil, complètement, et après tu me déshabilles. Je m’exécute, sans un mot. Quand je suis en culotte et soutien-gorge, elle me fait tourner, m’examine, passe une main entre mes cuisses. — C’est bien, allez, enlève tout ça. Je fais glisser ma culotte : — Donne ! Mais dis-moi, tu es mouillée, tu aimes ça être commandée. Bon, je le sais, maintenant, si on ...
    ... m’approche par les femmes, je fonds. Voilà, je suis nue. — Bien, pas beaucoup de toison, tu m’excites de plus en plus, déshabille-moi. Pourquoi ne parlé-je pas ? Détendre l’atmosphère, mais non, je suis fascinée et je m’applique, chemisier, chemise, pantalon élastique, de bonne coupe, des socquettes, pas de soutien-gorge, pour une poitrine à peine adolescente qui m’émeut et une culotte noire en boxer avec plastron devant et dentelles sur les cuisses et les fesses. La peau est rude, épaisse, une femme musclée, habituée à la marche, j’ai l’air d’une citadine languide, malgré mes exercices hebdomadaires. — Laisse-moi la culotte, embrasse-moi. Nous sommes de la même taille et je me laisse coller contre elle, nos bouches se cherchent par petits bécots, elle a une haleine fraîche, je dirais, clinique, une odeur de bain de bouche et d’alcool sucré. Sa langue vient sur mes lèvres, les force, j’ouvre la bouche pendant que ses mains appuient sur mes fesses pour me coller mieux à elle. Je la prends aux épaules incline la tête et ouvre la bouche pour que le baiser soit profond. Les langues s’accrochent, mélangent les salives, vont chercher plus loin, reviennent pour lisser les lèvres, passer sur les dents, chatouiller le palais. J’entends un bouillonnement qui s’exprime, venant d’en bas, un bruit vaginal qui m’excite. Je colle le plus fort possible mon ventre contre elle, mais elle est plus vigoureuse et elle me repousse sur le lit où je tombe à la renverse, les cuisses ouvertes. — Tu ne ...
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