1. Compagnie solitaire


    Datte: 22/10/2020, Catégories: cérébral, Oral pénétratio, délire, sf,

    ... hébergeait depuis quelques mois. ooo000ooo Aussi loin que je me souvienne, j’ai eu besoin de liberté. Un besoin absolu, que rien n’a jamais pu brider. Cela ne veut pas dire que j’évite toute compagnie. Bien au contraire, mais sans attaches, sans promesses, sans contingences. Rester avec l’autre aussi longtemps qu’on est bien, puis repartir chacun de son côté, sans regrets. Avec le temps, j’ai réalisé que le pire poison de telles relations, ce sont les mots. Trop de mots changent de sens suivant qu’on les prononce ou qu’on les entend. Ainsi, des mots tels que « je suis bien avec toi » contiennent-ils souvent le germe d’une promesse d’éternité. Je n’ai pas de solution à ce problème. D’ailleurs, des mots, Lydie et moi en avions échangés de toutes sortes au cours de la soirée. Des mots de rien, des mots de tout. Des mots qui coulent, qui colorent, qui tapent contre les tempes. Des mots, et quelques demi-mots aussi. Ceux que je redoute par-dessus tout. Ceux qui avouent, au moment où l’on s’y attend le moins, que certaines rencontres rendent la solitude de l’après insupportable. Que certaines alchimies instillent l’envie de rester encore un peu dans la douceur d’une éphémère compagnie. Ma découverte de Lydie entrait sans doute dans cette catégorie. Aurais-je alors dû me taire lorsque j’ai réalisé qu’elle avait bu au même rythme que moi tout au long de la soirée ? N’avais-je en vérité que le désir de lui éviter de prendre des risques, lorsque je lui ai demandé si elle se sentait ...
    ... capable de rentrer chez elle par ses propres moyens ? Elle murmura d’une voix un peu pâteuse qu’elle en doutait, en effet. — Tu veux que je te ramène chez toi ?— Vi ! Sans doute à cause de son état semi-somnolant, la source des mots s’est tarie pendant le trajet entre le restaurant et son domicile. Je me suis parqué le long du trottoir devant sa maison, et j’ai attendu quelques minutes, avant de poser la question suivante, logique conséquence de ce qui avait précédé, mais aussi ferment de différents possibles. — Tu veux que je t’accompagne plus loin ?— Vi ! Vue l’absence d’ascenseur, nous ne serions probablement jamais arrivés au troisième étage avant le chant du coq, si je n’avais pas fermement saisi Lydie sous les bras. Je l’ai hissée tant bien que mal jusque devant sa porte. Elle plongea une main dans son sac et fouilla sans méthode. Elle trouva néanmoins sa clé du premier coup. Elle eut plus de difficultés à repérer l’emplacement exact de la serrure. Après quelques éclats de rire, nous finîmes par pénétrer dans son antre. Elle fut toutefois incapable de trouver l’interrupteur de lumière. À défaut, elle se serra contre moi, comme pour se faire pardonner sa maladresse. Cela me permit de découvrir les moindres détails de sa ravissante anatomie. Elle me laissa éprouver la fermeté de ses petits seins, m’encouragea même à abuser de la dureté de ses pointes excitées, à me régaler de la rondeur de ses fesses, de la souplesse de ses hanches, et de bien d’autres délices qu’elle ...