1. Comment nous échapper ?


    Datte: 26/10/2020, Catégories: ff, forêt, campagne, jardin, massage, intermast, Oral

    Le soleil commençait à descendre et je ne me sentais pas bien. Je crois que sous le coup de l’excitation, j’étais allée trop loin. Je me sentais honteuse, honteuse d’avoir aimé ça. Anne me serrait toujours dans ses bras et cela me procurait un réconfort indispensable. Je proposais à Anne de prendre une douche pour nous remettre de nos émotions et nous gagnâmes la salle de bains après avoir remis la caméra où nous l’avions trouvée. Débarrassées de nos vêtements souillés, nous nous sommes retrouvées sous la douche, enlacées. Anne m’a fait l’amour doucement avec beaucoup de tendresse. Je me sentais mieux et pourtant j’avais une impression bizarre. Anne le remarqua : — Dis-moi ce qui ne vas pas…— Je ne sais pas, c’est étrange— Je suis allée trop loin avec toi ? C’est ça, tu regrettes ?— Non, je l’ai fait en connaissance de cause, ce n’est pas ça.— Tu es malade ?— Non, j’ai un pressentiment étrange, je ne suis pas tranquille.— Ce sont peut-être les caméras disséminées dans la maison.— Peut-être…— Ecoute, Marjorie ne va pas tarder, et nous sortirons d’ici.— Je ne sais pas, mais je voudrai partir de suite, sans attendre.— Mais ta voiture ?— Je ne sais pas, peut-être que dans le parc il y a une autre sortie…— Si tu veux, on peut essayer, tant qu’il fait jour. Et après avoir trouvé des vêtements propres et presque décents nous commençâmes notre exploration du parc. Suivant le sentier après la tonnelle, nous arrivâmes en bordure d’un pré. Anne me montra une grange sur la droite et ...
    ... nous y pénétrâmes. Anne était aussi éberluée que moi, nous nous attendions à trouver une grange plus ou moins classique et nous nous trouvions dans une véritable salle de torture, digne des pires séries B. Des croix, des roues, des chaînes, des crochets, des poulies. Estomaquée, je me sentais de plus en plus mal, Anne plus hardie alla regarder de près les objets puis fit mine de s’installer sur une roue. Ça ne me plaisait plus du tout. — Descend de ce truc, Anne, j’ai peur !— Pourquoi nous sommes seules ?— Oui, mais je me sens vraiment mal à l’aise.— C’est vrai que c’est plus inquiétant que ce que nous avons vu jusque là…— S’il te plaît, sortons.— D’accord, tu as sans doute raison. L’air qui se rafraîchissait me fit du bien, Anne, sentant mon angoisse me pris dans ses bras et m’enlaça tendrement. Un bruit dans les branches nous fit sursauter. On entendait quelqu’un qui nous faisait signe à voix basse. — C’est Marjorie, faites comme si vous n’aviez rien remarqué et dirigez-vous plus loin vers le côté gauche du pré.— Mais que se passe t-il ?— Je vous expliquerai plus tard…. À tout de suite. Anne et moi nous nous dirigions vers l’endroit convenu, l’air de rien. Je sentais que ma compagne était moins sûre d’elle à présent. Nous retrouvâmes Marjorie sous le couvert des arbres. À notre grande surprise, elle était vêtue d’un jogging noir et de baskets. — Je suis contente que vous soyez là !— Nous aussi, mais que fais-tu là, tu nous avais donné rendez-vous à 11 heures ?— Oui, je sais ...
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