À poil !
Datte: 28/10/2020,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
forêt,
pénétratio,
humour,
policier,
aventure,
nature,
... qui m’a mis dans cet état :« Si jamais je retrouve cette pouffe de Marisol, je lui fais bouffer ses nichons ». La probabilité que cela se réalise a beau être faible, ça me fait du bien d’y penser et d’imaginer la façon dont j’assouvirais ma vengeance. La nuit s’écoule, longue, sans lune, remplie de bruits inquiétants, de craquements, d’ululements de rapaces nocturnes. Nous ne trouvons le sommeil que sporadiquement, nous tournant et nous retournant sur notre couche de fortune. Un moment, Geneviève se coule contre moi. Son dos glacé cherche le contact de mon torse et de mon ventre, y trouve un peu de chaleur. Je l’entoure de mon bras, posant la main sur la litière de feuilles, devant sa poitrine. Elle sursaute, s’écarte : — Ne me touchez pas, espèce de satyre ! J’enlève le bras. — Je ne vous ferai pas de mal. Quand bien même je le voudrais, je ne suis pas en état… Elle s’inquiète de moi, pour la première fois : — Vous avez mal, encore ? C’est si douloureux ?— C’est affreux. Vous ne pouvez pas savoir.— Non, en effet. Mais ne me touchez pas. Je soupire, lui tourne le dos. Je cherche en vain le sommeil. Plus tard, elle vient se serrer contre moi. Je sens son souffle sur ma nuque, ses seins contre mon dos. Ses mains aux poings serrés sont contre mes fesses, ses genoux se serrent à l’arrière de mes cuisses. Elle s’est endormie et je reste immobile de longues minutes, savourant la chaleur qui s’installe entre nous, là où nos peaux se touchent. Elle s’éveille soudain, se retourne ...
... en maugréant, fuyant le contact. Nous passons la nuit ainsi, tantôt serrés l’un contre l’autre, lorsque le sommeil nous gagne et que l’instinct prend le dessus, tantôt séparés lorsque nous nous éveillons et laissons s’exprimer notre inimitié. Les premières pâleurs de l’aube s’infiltrant entre les arbres nous trouvent à nouveau blottis l’un contre l’autre en chien de fusil, elle devant, moi derrière, partageant notre chaleur. Nos formes s’épousent, nos corps se serrent, cherchant le contact et le réconfort. Mes genoux au creux des siens, mon sexe contre ses reins, nos bustes soudés l’un à l’autre, mon souffle dans ses cheveux, nous nous éveillons à ces premières lueurs. Geneviève ne bouge pas, ne s’écarte pas, bien qu’elle ne dorme plus. Elle se serre davantage contre moi et nous restons encore immobiles quelques minutes, puis elle s’écarte brusquement et se retourne. Ses regards se portent vers mon sexe. — Vous devez avoir bien mal, dit-elle en se levant pour quitter notre couchette de fortune. Évidemment, que je souffre ! Que croit-elle donc ? Que je vais pouvoir bander fièrement au contact de son petit cul après avoir reçu un coup de genou dans les roubignolles ? Geneviève ne cherche plus à dissimuler son corps. Je la regarde discrètement, dans les premières lueurs du jour naissant. Elle n’a plus rien de la pimpante demoiselle employée de banque. Les ronces ont laissé des traces sanguinolentes sur la pâleur de sa peau, ses cheveux sont défaits et parsemés de morceaux de ...