1. L'esclave


    Datte: 31/10/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... un port qui devait être celui d’Alger, elles furent l’objet d’attouchements immondes. Je me demandais pourquoi j’avais été préservée. Je ne tardai pas à le savoir. On m’arracha les vêtements comme aux autres et nous fûmes débarquées, attachées, entièrement nues et promenées sous les sarcasmes de la population masculine jusqu’à une place où se trouvait une estrade. On nous fit monter les marches et nous fûmes ainsi exposées à la populace. Les traces sanguinolentes du fouet semblaient en exciter quelques-uns. Le brouhaha se calma et malgré ma méconnaissance de la langue, je compris que nous étions dans un marché d’esclaves. Comme lors d’un marché aux bestiaux, un tas d’hommes d’âge variable nous jaugeait, nous tâtait partout, soupesant nos seins, pénétrant sans aucune retenue nos sexes dénudés. Je semblais particulièrement appréciée ; la blondeur de mes cheveux et du duvet qui entourait mon sexe, attirait bon nombre d’acheteur et les offres s’accumulaient. Le pirate qui m’avait enlevée leur signifia que je n’étais pas à vendre. Un gros homme libidineux s’approcha de ma sœur, lui fit ouvrir la bouche pour voir ses dents, lui tordit les tétons jusqu’à la faire crier, puis enfonça son gros doigt dans le sexe encore douloureux des sévices encourus sur le bateau. Satisfait, il fit une offre au marchand et après un sordide marchandage l’accord sembla réalisé. Ma pauvre sœur se précipita sur moi et me serra très fort. Il fallut deux hommes et quelques coups de cravache pour la faire ...
    ... lâcher prise. Moi aussi, je pleurais, suppliant le marchand de ne pas nous séparer mais, soit qu’il ne comprenait pas ce que je criais, soit qu’il n’en avait cure, il me repoussa violemment. Tirée par les cheveux, ma sœur fut emmenée par son acheteur. Je ne devais plus jamais la revoir. Tout occupée à me lamenter sur le funeste destin de ma sœur, je n’avais pas vu le sort réservée à mes amis ; elles aussi furent vendues comme esclaves. Que me réservait-on à moi, puisque je n’étais pas à vendre ? On me fit revêtir une courte tunique qui cachait à peine ma nudité. Je fus ainsi traînée à travers la ville jusqu’à un grand palais situé à l’extrémité de celle-ci. Le pirate me remit entre les mains de deux vieilles femmes qui me mirent nue et me lavèrent des pieds à la tête, puis je fus parfumée et coiffée. Le pirate revint me chercher et je fus menée par de longs couloirs jusqu’à une pièce somptueuse où se tenait un homme vautré sur un sofa. Je ne compris rien du dialogue des deux hommes, mais je compris que j’étais offerte en cadeau au puissant personnage devant qui je me trouvais. Le pirate fut récompensé et je me retrouvai seule devant cet homme. Il me dit dans un français approximatif. - Prosterne-toi devant ton Maître, esclave. Il sortit son sexe et me fit signe de le prendre dans ma bouche. Comme je ne bougeais pas, il me frappa violemment avec une cravache. J’avais peur, mais mon orgueil refusait de faire des actes que ma conscience réprouvait. Un deuxième coup de cravache me ...