13, avenue Volvestre
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
f,
fh,
fplusag,
fagée,
profélève,
complexe,
douche,
telnet,
amour,
cérébral,
revede,
photofilm,
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
jeu,
humour,
... Fred.— Non ! Non, pas de souci. Venez, je me prép… euh, je vous attends.— Très bien. À tout de suite, alors.— Oui. Oui, à tout de suite, répondit Diane, l’estomac noué. Elle porta ses mains à ses lèvres. Mon dieu, pensa-t-elle, un quart d’heure ! Un quart d’heure pour tout ranger, s’habiller (sexy mais pas pute), se maquiller. Un quart d’heure ! Un vent de panique souffla alors sur le treize, avenue Volvestre, deuxième étage, pendant un quart d’heure. … N’empêche qu’à une heure et quart, elle était prête, et que Fred n’était toujours pas là. Papillonnant nerveusement dans l’appartement, elle vérifia cent fois que tout était bien en ordre. Elle avait opté pour une jupe légère mais trop transparente, puis avait changé d’avis et enfilé un pantalon, puis avait encore changé d’avis et choisi une jupe droite de couleur claire. Elle avait mis un chemisier beige, une petite chaîne dorée ornée d’un pendentif discret, quelques bracelets. Elle avait hésité longtemps sur la dose de fond de teint nécessaire pour masquer les cernes de ses yeux fatigués. Mais elle était prête. Fin prête. Et Fred qui n’arrivait pas. La sonnerie de la porte retentit soudainement à une heure et demie. Diane fut tellement paniquée qu’elle se demanda si elle allait trouver le courage d’aller ouvrir. Elle finit par se convaincre que ce n’était peut-être pas lui et qu’il fallait qu’elle en ait le cœur net. Elle ouvrit. C’était lui. Ils restèrent un instant face à face, silencieux, immobiles, les yeux dans les ...
... yeux. Diane se sentait toute petite. Son cœur battait fort. Après une interminable hésitation, Fred lui tendit sa main. Diane lui sourit et lui dit : — On peut se faire la bise… entre confrères. Fred se pencha alors lentement vers elle et sa joue vint se poser contre celle de Diane. Par deux fois, de chaque côté, les joues s’entrechoquèrent et les lèvres embrassèrent l’air ambiant avec un petit claquement sec. La poitrine de Diane se souleva imperceptiblement quand l’eau de toilette du jeune homme vint lui chatouiller l’odorat. Fred demanda si la leçon devait prendre place sur le palier et Diane, confuse, l’invita à pénétrer dans l’appartement. — Vous avez apporté votre texte ? demanda-t-elle. Fred lui tendit la pochette qu’il tenait à la main et qui contenait au mieux cinq ou six feuilles. Diane prit connaissance du contenu du scénario et ne put s’empêcher de pouffer dès les premières lignes : — Qui a écrit ça ? demanda-t-elle.— Le producteur lui-même, il me semble.— Parce qu’en France, bien sûr, il n’y a pas de jeunes scénaristes talentueux qui cherchent du travail.— Je ne pense pas que ce soit le problème. C’est plutôt que les budgets sont ultra-limités et que les producteurs grignotent sur tout ce qui n’est pas nécessaire, allant parfois jusqu’à composer la musique eux-mêmes.— Enfin, lisez-moi ça : C’est complètement crétin comme dialogue. — Ils ont oublié de préciser que Rita porte une mini-jupe et pas de culotte.— J’imagine que ça coule de source.— C’est le cas de le dire ! ...