Ne plus bouger. Ne plus bouger
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
toilettes,
amour,
odeurs,
Masturbation
Oral
pénétratio,
fsodo,
ecriv_f,
... aimants que rien ne peut plus décoller. Je pense et ne fais plus que penser. Tout cela fait partie du passé. « Ensemble » n’a jamais existé et désormais même « toi et moi » n’a plus lieu d’être. Mais ton odeur, ton odeur, je la porte encore en moi, je la sens malgré ton absence. Comme si mon corps en était imprégné à vie. Il faisait à peu près aussi chaud, il y a deux ans, lorsque tu m’as embrassée pour la première fois. Sans se parler, sans être sûrs de nos intentions respectives, sans imaginer que peut-être nous n’avions pas d’attirance l’un pour l’autre. Quand ta langue s’est enfoncée dans ma bouche, il s’est passé quelque chose qu’aujourd’hui encore je ne pourrais expliquer. Ce baiser doux, puis direct, cru, violent presque, résonne dans mon souvenir au rythme de ton cœur qui battait fort, ce jour-là, dans ma main posée sur ton torse. Je pense à tes yeux, que j’ai fixés de toutes mes forces après ce baiser. Je pense à la première fois que j’ai posé ma main sur ton sexe en érection par-dessus ton jean. La fois d’après, j’ai déboutonné le jean et il n’y avait plus que ton caleçon. La fois encore après, il y avait la peau de ma main contre la peau de ton sexe dressé. J’ai désiré te prendre dans ma bouche, te sucer, te lécher longtemps, te faire jouir. Et je l’ai fait la fois d’après. Je pense à la première fois que j’ai écarté les jambes pour te laisser venir en moi. Cette chaleur-là, cette moiteur-là, me fait encore plus douloureusement penser à toi. Alors que je suis ...
... absorbée par mes souvenirs, je n’ai pas prêté attention à mon corps endormi par la chaleur : une larme a coulé sur ma joue, tandis que mes cuisses sont très écartées. Je les referme brutalement, le livre tombe. En face de moi, un homme assez jeune travaille sur son ordinateur portable. Je crois qu’il n’a pas fait attention à moi. Je me penche et constate que l’ouvrage est à ses pieds. Je me baisse jusqu’à arriver sous la table et ramasse le livre. Il se penche vers moi, entre ses jambes et me sourit. Je ne sais pas comment je dois le prendre, ni s’il se moque de moi. Mais il se remet presque aussitôt au travail, je lui rends son sourire, très gênée, et me rassois. Mais le charme est rompu. Mes souvenirs m’avaient doucement poussée dans une agréable torpeur, mais là, c’est fini, je suis de retour à la réalité. Et non seulement je suis triste, il fait chaud, je m’ennuie, mais en plus je suis complètement excitée par les images très lubriques qui viennent de me passer par la tête. Je pousse un gros soupir désespéré. L’homme en face – qui paraît trop jeune et trop impliqué pour être un étudiant et ne ressemble pas non plus à un prof – lève la tête de son écran et me regarde avec insistance. Je bredouille que je suis désolée de m’agiter et de le déranger dans son travail. Il sourit à nouveau, comme la première fois. Il continue de me fixer et je me sens encore plus bête. Soudain, je réalise qu’il est en train de faire glisser tout doucement un livre qui se trouve de son côté de la ...