Ne plus bouger. Ne plus bouger
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
toilettes,
amour,
odeurs,
Masturbation
Oral
pénétratio,
fsodo,
ecriv_f,
... table, jusqu’à ce qu’il tombe… à ses pieds ! En un instant, je comprends l’invitation. Mais que faire ? Si je retourne sous la table, c’est que j’accepte son offre. Oui, mais quelle offre ? Est-ce un jeu excitant, sorte de préliminaire ? Veut-il que je le caresse sous la table ? Ce ne serait pas discret du tout… Que je le suce ? Je n’en parle même pas… Alors que ces pensées maladroites et embrouillées fusent dans mon cerveau ramolli, je suis à nouveau aux pieds du Monsieur et c’est mon désir qui emporte le bras de fer intérieur. Une fois sous la table, je tente un compromis : je caresse ses jambes, d’abord sur le pantalon, puis je passe la main dessous. C’est bizarre, il est beaucoup plus poilu que mon ex. Ça fait drôle. Oh non ! Chut ! Je ne dois pas penser à lui, je ne dois plus penser à lui ! Je voulais quelques minutes de répit, un moyen de l’oublier un peu, c’est tout trouvé ! Mais comme je ne me sens pas assez hardie pour continuer et risquer d’attirer l’attention, je remonte à la surface, un peu rouge je crois, et regagne ma chaise. Je tends alors son livre à mon voisin d’en face, toujours imperturbable. Je décide de ranger mon roman qui, décidément, n’arrive pas à me captiver et de quitter la bibliothèque. Une fois dans le rayon, je ne sais plus bien où, entre le S et le X, je sens quelqu’un se placer juste dans mon dos et me souffler à l’oreille : — Tu es vraiment très excitante. Et je suis sûr que tu en as envie autant que moi. Je me retourne légèrement et, sans ...
... trop de surprise, je découvre mon voisin de table. — Moi, c’est Nicolas, enchanté.— Je m’appelle Estelle.— Et tu te glisses souvent aux pieds des hommes, après avoir écarté les jambes pendant un quart d’heure devant eux ? Je réalise alors que mes pensées m’ont emmenées plus loin que prévu… — Euh, non… Non, ça ne m’arrive pas souvent.— Je suis très honoré alors… Tu as l’air triste, ça va ?— Oui, oui, ça va. Ça va même beaucoup mieux maintenant, dis-je en m’efforçant de paraître joyeuse et attirante alors que je dois avoir une mine de papier mâché.— Tu veux qu’on aille boire un café ?— Euh, je préfèrerais qu’on aille dans les toilettes. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. Poussée par mon désir et, peut-être, surtout, la peur de devoir parler autour d’un café. Et je n’ai pas envie de parler. Alors que dans les toilettes… Les mots résonnent comme un verdict « Fin de l’histoire ». Mais Nicolas répond dans un sourire : — Très pressée, alors…— Oui, j’ai très envie. Je passe devant lui et me dirige vers les toilettes où, fort heureusement, il n’y a pas grand monde. J’hésite : toilettes hommes ou femmes ? J’opte pour les hommes : moins de monde peut-être, et puis ils raconteront peut-être moins, enfin, je crois… et puis l’odeur, cette odeur si excitante de l’homme. Je n’ai pas fait l’amour depuis plusieurs semaines, je suis surexcitée. Nicolas ouvre la porte du cabinet de toilettes réservé aux handicapés, le plus grand et le plus propre en général. Une fois à l’intérieur, plus que nous ...