Le lac de Castillon
Datte: 07/11/2020,
Catégories:
f,
Masturbation
Voyeur / Exhib / Nudisme
campagne,
bain,
fh,
intermast,
plage,
init,
pénétratio,
fffh,
Je n’avais plus songé à cette journée depuis bien longtemps. Je ne l’ai jamais raconté à personne. Oh, j’y ai bien pensé parfois. Avec un peu de nostalgie. Mais c’est resté en moi. Jusqu’à hier, plus précisément, quand une amie m’a fait découvrir Revebebe. J’ai lu quelques histoires, quelques témoignages et je me suis retrouvé en ce jour de juillet, il y a vingt ans. J’avais vingt et un ans, j’étais jeune. Pas forcément un top model mais je plaisais assez avec mes abdos plats et mes longs cheveux noirs comme du jais, souvenirs de mes origines hispaniques. Imaginez que vous êtes dans un magasin. C’est l’hiver. J’avais, pour une fois, mis un long imper. Et vous voilà face une ado, accrochée au bras de sa copine, à moitié hystérique, lui criant : « Regarde, regarde, Highlander ! ». Agréable souvenir. Ou ce jour, en Suède, dans les années quatre-vingt dix, quand j’ai vu tous les visages se tourner vers moi, me regarder avec curiosité et parfois avec des petits pétillements dans les yeux. Je marchais dans la rue, avec un petit groupe de français. Je n’ai pas compris jusqu’à ce que Brigitte, ma collègue, me fasse remarquer qu’il n’y avait autour de nous que des blonds, aux cheveux décolorés. Même le groupe que j’accompagnais n’était composé que de blonds et d’un ou deux châtains. Une longue chevelure noire au milieu de centaines de têtes blondes. Quand les suédoises (et même les suédois) m’abordaient, leur première question, invariablement était pour me demander si c’était ma ...
... vraie couleur de cheveux. Et bien sûr, de passer leur main dedans pour en vérifier la douceur. Mais ceci est une autre histoire. La nuit avait été longue. Très longue même puisque je n’avais pas dormi. Oh, j’avais été sage. N’allez pas imaginer de longs batifolages. Non, je m’étais enfermé dans le labo photo que l’on m’avait prêté. Et toute la nuit, j’avais développé des photos, effectué des tirages en série. Le labo n’était pas très pratique, mais il me fallut m’en contenter. Situé au-dessus d’une pharmacie, il servait normalement à développer les relevés d’un sismographe. Depuis quinze jours, je dormais sous tente, au bout du stade de foot de Castellane, avec cinq autres animateurs et animatrices. J’accompagnais un groupe d’handicapés pour un séjour découverte des Alpes de Haute Provence. Plus précisément le long des gorges du Verdon. Et cette nuit-là, j’avais développé toutes les photos que nous avions prises depuis le début du séjour pour en distribuer à tout le monde. J’avais sous-estimé le travail. Je pensais en avoir fini en quelques heures et rentrer suffisamment tôt pour profiter des bonnes dispositions de ma charmante voisine de duvet. Mais le coq avait chanté depuis longtemps quand épuisé, je rentrai me coucher. Et je commençai à entendre les premières voix des participants qui se réveillaient. J’étais de congé ce jour là et je pensais bien pouvoir en profiter pour une grasse mat’. J’ai tenu une bonne demi-heure. Puis je me suis relevé, allant m’asseoir sur un long ...