1. Police polissonne (12)


    Datte: 13/11/2020, Catégories: Lesbienne

    ... le sang s’arrête de couler. Les pompiers arrivés sur place pratiquent un massage cardiaque et le toubib crie à nouveau : « Vite, il faut l’emmener ! ». Les pompiers glissent un plan dur sous elle en la soulevant légèrement, la recouvrent d’un drap, puis la place sur une civière et la rentrent dans l’ambulance. Le cameraman s’approche au plus près mais est refoulé par les policiers qui crient : « Reculez, et ne filmez pas ; dégagez, dégagez ! » Les dernières images montrent Sonia sur une civière être embarquée dans l’ambulance. Puis un convoi formé de l’ambulance et d’une escorte de policier à moto démarre en trombe, toutes sirènes hurlantes. Le commentateur continue : « Nous n’avons pas encore pu avoir des nouvelles de l’état de santé de la victime, mais je pense que vu cette scène la pauvre femme n’a que peu de chance de s’en sortir ... ce fait divers va relancer une fois de plus le débat sur l’insécurité à Marseille ». L’infirmière rentre dans la chambre avec un sympathique plateau, le dépose sur la table roulante qu’elle approche du lit. Sonia regarde avec tristesse le contenu du plateau : une tasse de thé, un yaourt et une pomme. L’infirmière jette un coup d’œil à la télé où les images repassent. — Putain, c’est quoi cette histoire encore ; la pauvre gamine. Tu ... mais c’est toi qui es allongée. C’est qui ce connard qui te tire dessus ? — Tu vois Sonia, je t’avais dit que c’était criant de vérité ; Sophie l’a cru aussi. — Euh... On peut m’expliquer ? — Oui, Sonia tu ...
    ... pourras lui expliquer ce soir. Sophie, c’est bien toi qui es de garde ? — Oui Docteur, et comme il n’y a pas d’autres patients dans le service aujourd’hui ; je pourrais dormir dans le lit, là ... — Oui, je te vois venir ; toi... — Moi ? Enfin Docteur... — Allez comme si je ne te connaissais pas... Je repasserai dans l’après-midi voir si tout va bien. Tu me la surveilles, à la moindre alerte ; tu m’appelles. — Bien Docteur. Il sort de la chambre, Sonia mange pour manger, car en réalité elle n’a pas vraiment faim ; sans doute à cause du stress des derniers événements qu’elle vient de vivre. La télévision réglée sur une station d’information repasse en boucle les images de l’agression avec de temps en temps un bandeau qui diffuse d’autres informations. Les deux journalistes ressassent l’évènement, expliquent et échafaudent des théories toutes plus absurdes les unes que les autres. — Bien, Sonia dès que tu as terminé de manger, tu pourras te reposer si tu le souhaites. — Oui, de toute façon je n’ai plus faim, j’ai mal tout d’un coup. — Bon, je vais te donner un calmant, je te laisse la télé ? — Non je me suis assez vue ... — OK. Euh... si je peux me permettre, je trouve que tu as de jolies fesses... Je te dis tu, on a le même âge. — Oui, bien sûr c’est plus sympa ; tu as raison, je vais dormir un peu. — Comme ça, je regarderai tes pansements avant que le docteur revienne. Au fait, tu le connais ? — Oui, il m’a fait passer la visite avec Anne. — Ah, donc tu fais partie de la BS ? — ...
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