Police polissonne (12)
Datte: 13/11/2020,
Catégories:
Lesbienne
... Oui presque... — Allez repose-toi, je reviens tout à l’heure. L’infirmière installe Sonia confortablement, débarrasse le plateau et sort de la chambre. Sonia un peu groggy s’endort. Lorsque l’infirmière revient dans la chambre, Sonia se réveille doucement et offre à l’infirmière un joli sourire. — Ça va Sonia ? lui dit-elle d’une voix douce, comme si elle parlait à un enfant. — Oui, ça va beaucoup mieux ; j’ai supé bien dormi. — Parfait, et tu as encore mal ? — Pas trop. — Bon, je vais t’enlever le cathé. — Le quoi ? — Le cathéter, l’aiguille si tu préfères ; et si tu as encore un peu mal le docteur te prescrira des médocs. Tu veux boire quelque chose ? un thé, un café, ... — Un thé ? ... Bof, t’as pas autre chose ? — Je vais regarder si je trouve autre chose. Elle débranche toutes les sondes, tuyaux et enlève le cathéter ; Sonia est enfin libre de ses mouvements. L’infirmière emporte tout le matériel et sort de la pièce. Sonia attrape la télécommande de la télé et l’allume ; à l’aide de la commande du lit, elle se redresse. Elle repousse le drap et inspecte son corps, elle soupire de satisfaction lorsqu’elle n’aperçoit aucune trace, sauf une légère douleur aux points d’impacts des balles en caoutchouc. Elle passe sa main dans son dos en sent un pansement. Elle tâte sa tête fait le contour du pansement qui lui entoure le crâne en passant sous son menton et fait un « oups ! » quand elle touche sa tempe droite. « Hmmm... Putain, ça fait mal ; quelle conne... chier, mais je ...
... suis en vie c’est l’essentiel ! » Quand Sophie revient avec un plateau rempli de verres, de bouteilles de jus de fruits et quelques gâteaux. Elle a tiré partiellement le drap sur elle et apparaît à demi nue aux yeux de l’infirmière. — Oh, pardon, dit-elle en se redressant. — Tu peux rester ainsi si tu veux, cela ne me dérange pas. De toute façon tu vas te retourner pour que je regarde ton pansement. — Bah, je me suis mise comme ça à cause de la chaleur. — Tu as bien fait. La télé annonce : « Meurtre à Marseille ! Le commissaire de police Monsieur Karl, chargé de l’enquête, vient de nous donner des informations concernant l’agression de ce matin. Il s’agit d’une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années qui répond au nom de Noémie Durant. D’après les premiers éléments de l’enquête il semblerait que nous ayons affaire à un règlement de compte. L’état de santé de la victime est, selon les médecins, très préoccupant. Touchée à trois reprises, des organes vitaux auraient été endommagés et son pronostic vital est engagé. À l’heure qu’il est, la police est toujours à la recherche du motard et de la moto, celle-ci semblerait être volée. — Avons-nous plus d’informations sur la victime ? Que faisait-elle là, qui est-elle ? interroge la speakerine — Oui, Marie ; ce que l’on peut dire ; c’est que Noémie Durant était recherchée par la police. Condamnée à 30 ans de prison pour meurtre et trafic de drogue, elle était en cours de transfert vers la prison de Baumettes et avait réussi à fausser ...