1. Résonance primitive 2


    Datte: 14/11/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... dessus. Tient, si je faisais une vidéo plutôt. « Non ! Non ! » Joue-t-elle très mal, tout en changeant ma bite de trou. - T’es vraiment qu’une grosse salope ! Il n’a toujours pas le droit de t’enculer ? - Non ! Jamais ! Suffoque-t-elle. J’appuie sur play. Plan serré, très cru, pour la compromettre. Le résultat est décevant, mais peu importe. -Je vais jouir dans ton cul salope ! Écarte-le ! Lorsque je me sens monter, je sors de son cul et me branle au-dessus de son anus resté ouvert, et je jouis dedans, de longues giclés, pas toujours ajustés. Quelle énergie puissante ! Nous jouissons ensembles, sans nous toucher directement. Pas facile de jouir et de filmer en même temps. Une fois la vague passée, je termine mon plan sur mon sperme qui coule jusqu’à sa chatte, et pense à cette bombe que j’ai maintenant entre mes mains. Cette vidéo, même anonyme, distillerai le doute dans l’esprit de son mec, comme un poison à retardement. Il la prendrait d’abord pour une plaisanterie de la part d’un de ses potes, ou pour une invitation originalement osée d’une admiratrice secrète. N’ayant pas de réponse, son champ d’investigation finirait par se restreindre. L’idée que ça puisse être Laure sur les images lui paraîtrait impossible, dans un premier temps, puis cette petite voix, lointaine, inacceptable, l’envie secrète, à lui-même, que ce soit-elle, s’imposerait inexorablement comme une possibilité, piétinant ses certitudes, le déchirant entre son désir de femme princesse et celui de pure ...
    ... vide couilles. Quelle torture, bonjour l’angoisse ! Vidé de mon endorphine, me voilà de nouveau dans cette ombre de moi-même, qui est le prix à payer de désirer Laure. Nous nous tirons toujours plus vers le bas à vouloir nous brûler l’âme, nous mutiler. Nous n’enverrons pas la vidéo évidemment. C’est un jeu ! Nous nous le répétons sans cesse, comme nous le faisons de nos certitudes incertaines. Mais à force de repousser nos limites, le risque d’accident augmente. Je ne reste pas. Je ne reste jamais. Je me hâte comme à l’aller pour me tenir à bonne température. Mes pensées flottent, et je pense à son mec, cet inconnu que j’ai appris à connaître des lèvres de Laure, et à mépriser. Un futur dentiste spécialisé, tout tracé. Un cabinet promis dans un quartier chic, par papa. Un carnet de patients déjà complet. Une calvitie précoce. Des idées politiques quelques peu réfractaires à une vieille idée de la gauche. Bref, tout pour plaire. Laure ne l’aime pas. Enfin je crois ? Seule la sécurité la pousse, et une conformité toute rassurante. Un compte en banque chargé a ses attraits. En fait, Laure n’aime les risques que modérément, et je la méprise pour ça. Et lui ? Est-il conscient de l’imposture ? Accepte-t-il le compromis ? Peut-on être dupe à ce point ? Je les méprisse, tous les deux, pour ce manque de grandeur dans leurs sentiments. Carrément ! J’ose sans complexe, à l’ombre de scrupules vites écrasés sous des souvenirs pervers encore tièdes, j’ose les mépriser… Putain ! La chair me ...