Fraternité étudiante (5)
Datte: 14/11/2020,
Catégories:
Gay
Il m’expliqua ce que serait le programme à partir de ce jour. D’abord, comme chaque nouvel arrivé, j’appartenais aux aînés. Un calendrier était établi pour 80 jours ou, pour chacun, un deuxième ou un troisième année était inscrit et avait le droit de me tirer à volonté, de me partager, bref j’étais sa chose. S’il oubliait de venir, il perdait son droit à l’exception des membres du Grand Conseil qui, outre leur jour dédié pouvaient user de moi quand ils l’entendaient, seuls ou à plusieurs. Biens sûr, si en dehors de ces jours je cédais aux avances de quelqu’un, y compris un première année, c’était tout à fait mon droit et même Kyle ne pouvait s’y opposer alors qu’autrement, en tant que parrain, il avait tous les droits sur moi. Autrement, le week-end, comme tous les premières et deuxièmes années, je devais répondre présent pour les "visiteurs". Ces "visiteurs" étaient d’anciens membres de la Fraternité qui avaient le droit de venir quand ils voulaient, de choisir le ou les garçons qu’ils voulaient pour le temps qu’ils voulaient pendant le week-end. C’étaient ces anciens membres qui finançaient la Fraternité. Parfois il n’en venait aucun, quelquefois plusieurs. "Et comment nous choisissent-ils"? — Nous avons tous été filmés et photographiés lors de notre soirée d’initiation, comme toi hier. Cela fait un catalogue dans lequel ils piochent en arrivant. — Et c’est tout ? — Non, il y a Jeff. — Ah oui, Jeff. — Il vient quand il veut, prend le nombre de gars de première année qu’il ...
... veut, pour 10 minutes, pour une heure ou pour la nuit. C’est un deal entre la Frat et lui... je crois hélas que tu lui plaît bien. — Et pour nous ? — Pour nous deux ? — Oui ? — Et bien, en dehors de ce bâtiment personne ne doit rein savoir. On doit faire comme avant. — Et si au bout de quelques semaines ou mois on ne s’entend plus, si... si on ne s’aime plus ? — Quoiqu’il arrive tu es à moi pour l’année... et il est impossible que je ne t’aime plus... mais si toi tu ne m’aimes plus, alors je te rendrais ta liberté... je te le promets. — Je t’aime, je t’aime et je t’aimerai toujours. Cela n’arrivera pas. A ce moment là, le mariage gay n’existait pas en France ni dans tous les états des Etats-unis. Kyle se pencha vers moi et droit dans les yeux me dit : "Quand nous aurons fini ici, nous partirons tous les deux dans le Massachussets"; — Pourquoi le Massachussets ? — Parce que là-bas nous pourrons nous marier et qu’alors je ne serais plus obligé de te partager avec quelqu’un d’autre. — Puisses-tu dire vrai. Après cette conversation, nous remîmes de l’ordre dans nos affaires. Je retournai dans mon ancienne chambre, et prit congé de mes anciens colocs qui ne me posèrent aucune question et en ramenai toutes mes affaires. Dans le courant de l’après-midi, je reçus la visite d’un membre du Grand Conseil qui vint me donner la liste des quatre-vingts deuxièmes et troisièmes années qui devaient venir me sauter. Le planning était affiché dans la salle du conseil au sous-sol avec mon nom, ...