1. Transports routiers


    Datte: 22/11/2020, Catégories: fh, hplusag, grossexe, vacances, voiture, autostop, Oral 69, pénétratio, portrait, roadmovie,

    ... malentendu. Nous avions passé Lyon, et ils bifurqueraient bientôt vers leur destination de séjour. Je n’osais plus leur réclamer un détour, et leur demandai de me déposer à la prochaine aire de repos, où je chercherais d’autres automobilistes bienveillants. Malheureusement, je m’aperçus vite que l’aire en question était sommaire, il ne s’y trouvait ni station-service ni restaurant, et elle était assez déserte, à l’exception de quelques rares semi-remorques dont les chauffeurs observaient leur temps de repos. Dès qu’une rare voiture s’approchait, je jetais un coup d’œil aux occupants pour voir si leur compagnie me semblait sûre, puis m’appliquais à leur présenter poliment ma requête. Je n’obtins que des refus. La nuit était tombée, je commençais à me sentir piégée, et mal à l’aise. J’entendis une voiture croiser à faible allure sur le parking, se garer, des portières claquer. Mais je ne vis personne. Quelques secondes plus tard, deux types m’entourèrent, et me bloquèrent le passage quand je voulus m’esquiver. — Tu te promènes ? T’es mignonne, dis donc. Tu veux faire un tour ? Allez, viens… Mon sang se liquéfia. C’est alors que je vis un homme baraqué, couvert d’une casquette Shell, arriver en boitillant très légèrement, une batte de base-ball à la main. — Elle veut pas faire un tour, et c’est toi qui va aller promener ton cul loin d’ici, mec, et tout de suite. Les types protestèrent, firent mine de le provoquer, mais sa masse était aussi impressionnante que sa détermination, ...
    ... et ils reculèrent rapidement. Ils attendirent une distance raisonnable avant d’aboyer leurs « Fils de pute ! » Leur voiture démarra bientôt en faisant cirer les pneus et disparut sur la bande de raccordement. Je m’étais appuyée sur le rail de sécurité, tremblante. L’homme à la casquette revint vers moi. — Ça va aller ?— Je crois.— Faut pas que vous restiez ici, c’est pas sûr pour une jeune fille. C’est désert et pas surveillé. Un coupe-gorge.— C’est clair. Mais je n’ai pas eu le choix.— Heureusement que j’ai vu leur manège, quand ils se sont rangés sur le parking. Je venais d’arriver avec mon bahut, c’était l’heure de la pause nocturne réglementaire. Une chance que je ne me sois pas endormi aussitôt.— Comment je fais pour partir d’ici ? Le routier soupira. — J’en ai aucune idée. Il prit une longue pose.— Bon. Je peux pas vous laisser comme ça. Je ne prends jamais de stoppeurs, et encore moins de stoppeuses. Ça évite tout malentendu, on croise toutes sortes de spécimens sur les routes. Des cinglés, des camés, des casse-bonbons, des nymphomanes, de tout. Mais dans votre cas, je vais faire une exception, ça me fait mal au cœur de vous voir en détresse. Vous pouvez passer la nuit dans ma cabine. Attention, moi je me repose sur la couchette, vous n’aurez droit qu’au siège passager.— Ça me va parfaitement.— Vous allez où, comme ça ?— Barcelone. Il réfléchit. — Disons que je veux bien vous laisser à Avignon. À condition que vous y preniez le train. Ne tentez plus le diable.— On est ...
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