1. Le prix à payer (7)


    Datte: 22/11/2020, Catégories: Hétéro

    ... plantes vertes, petits meubles chics, vitrines, armoires de rangement du même bois clair et brillant. Toutes les baies vitrées teintées offraient une vue imprenable sur Paris. Irène avait l’impression d’être dans un conte de fées. " - L’assistante qui occupe ce poste et ce bureau sera en congés à partir de la semaine prochaine, congés que je lui ai octroyés jusqu’à son départ en retraite dans trois mois… Si vous acceptez de reprendre son poste, bien entendu. Vous voyez, il vous attend." Irène le regardait avec des grands yeux, encore abasourdie. " - Vous voyez, nous serons tout prêts l’un de l’autre. Du moins quand je serai ici. Car avec tous mes voyages, je ne vous embêterai pas souvent, Irène. Vous aurez la paix, une paix royale. Et vous n’aurez de compte à rendre qu’à moi, personne ne vous cherchera des histoires. — Oh mais vous ne m’embêterez pas, Mr Buzzato !" laissa-t-elle échapper. Il sourit, conquis, réalisant qu’elle avait déjà implicitement consenti à accepter le job. " - Entre nous, Irène, vous pourrez m’appeler Fabrizio, je vous y autorise, et nous n’aurons pas besoin de nous cacher. Ici, c’est moi qui décide ! — Oui, d’accord… Fabrizio." Il lui sourit, reconnaissant, avec un plaisir manifeste, et la prit aux épaules : " - Ah Irène, ce que vous me ferez plaisir. J’ai déjà plaisir à être avec vous, et vous me ferez un tellement grand plaisir de travailler avec moi. Vous savez quoi ? Je vous ai déjà préparé un contrat. Je vous propose de vous asseoir dans mon ...
    ... bureau, oui, là, sur le canapé, installez-vous confortablement. Je vais vous laisser le lire tranquillement. Pendant ce temps, j’ai un tour à faire à l’étage, des collaborateurs à voir. Tenez. Prenez tout votre temps. Je reviens d’ici un bon moment. Si vous voulez, vous pouvez vous servir un café. Vous êtes chez vous. Et si vous ne voulez pas le signer aujourd’hui, pas de problème. Je vous laisserai quelques jours pour réfléchir. Mais pas trop longtemps : d’ici la fin de la semaine je n’aurai plus d’assistante !" La laissant là, qui restait comme figée avec le contrat entre les doigts, il sortit de la pièce, refermant la porte derrière lui. Elle avait du mal à réaliser. C’était trop, trop d’un coup. Elle était passée de l’enfer où elle avait cru se retrouver à la rue, virée par un patron odieux et ingrat, à un scenario où on lui déroulait le tapis rouge, elle, petite secrétaire. C’était magique. Elle ne comprenait pas, elle ne pensait pas mériter tout ça. Mais elle commençait à ressentir de plus en plus l’envie de saisir l’occasion qu’on lui tendait, l’occasion de tout changer. Elle s’assit commença à lire le contrat. C’était un peu barbant. Il fallait qu’elle se concentre sur l’essentiel, les clauses, la continuation du contrat, la reprise de son ancienneté. Et puis elle pensa, le salaire, au fait. Quel salaire ? Elle chercha et tomba sur le chapitre « rémunération ». Elle ouvrit des yeux tout ronds, elle dut s’asseoir sur le canapé pour ne pas tomber tant ses jambes menaçaient de ...
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