1. Le prix à payer (7)


    Datte: 22/11/2020, Catégories: Hétéro

    ... fléchir. 3900 € brut ! Ça faisait combien en net ? Presque 3000 € ?! Presque le double de son salaire actuel ! Elle n’en revenait pas. En fait de café, elle dut se servir un verre d’eau tant elle avait la gorge sèche. Tout semblait réglo. De toute façon qu’avait-elle à perdre ? On allait supprimer son emploi chez SETI et à son âge elle ne retrouverait pas une autre opportunité… surtout à ce salaire-là, à ces conditions-là, et dans un pareil cadre. Et elle connaissait son futur boss… hum même intimement, mais qu’importe ? C’était un bel homme, séduisant, qui avait toujours été adorable avec elle, alors pourquoi mégoter ? Quand Fabrizio revint au bout d’une demi-heure, il la trouva radieuse, conquise. Il la gratifia d’un sourire charmant. Alors Irène ? Vous m’avez l’air contente. Je vois que vous avez lu le contrat. — C’est… c’est presque trop beau. — Mais non, Irène. Vous méritez bien ça… Je vous offre cette chance parce que vous l’avez méritée. J’aurais pu engager une jeune assistante débutante, et la payer à un salaire de débutante. Mais j’ai pensé à vous. Cette promotion était pour vous. Après ce que vous avez subi, ça n’était que justice. — Merci Mr Buzzato, je ne vous remercierai jamais assez" dit-elle avec ses beaux yeux mouillés. — Ah Irène… Vous me remercierez en faisant votre travail, en m’étant fidèle. J’ai besoin de quelqu’un tel que vous. Vous êtes précieuse. — Je vais signer votre contrat. — Parfait." Elle signa le contrat puis il lui dit : " - J’aurais voulu ...
    ... vous offrir une coupe de champagne mais j’ai des rendez-vous derrière. Mais ne vous en faites pas, nous fêterons ça dignement. Vous commencez lundi. Présentez-vous à 8H30. — J’y serai, Mr Buzzato… Fabrizio." Et il lui prit le menton et posa un baiser sur sa bouche brillante de rose à lèvres. Elle partit, toute émue. — - - Le lundi suivant, à 8H10 elle était à l’accueil. La standardiste lui prépara un badge et lui dit ensuite qu’elle pouvait monter. Buzzato n’était pas encore arrivé. Elle décida d’attendre devant la porte du bureau de son nouveau boss. Elle remarqua qu’il y avait en haut de cette porte un drôle de petit feu tricolore qu’elle n’avait pas vu la première fois. A peine cinq minutes s’écoulèrent et elle le vit sortir de l’ascenseur et la héler avec enthousiasme : " - Ah Irène ! En avance en plus ! — Bonjour Fabrizio ! — Pourquoi vous attendez là ? Allez prendre possession de votre bureau. Allez vous installer, et prendre connaissance des lieux. Ensuite vous viendrez nous préparer un café et je vous expliquerai le job. — A vos ordres, Fabrizio" rit-elle. Joyeusement, il posa sa main sur sa taille pour la pousser vers la porte de son bureau à elle. Il était décidemment toujours de bonne humeur, et toujours plein d’entrain. Le bureau avait été débarrassé de tout objet personnel par l’assistante de direction précédente. La clé du tiroir du bureau était sur la serrure. Elle posa son sac, avant de s’apercevoir en ouvrant toutes les armoires qu’il y avait un vestiaire à cet ...
«12...456...9»