1. L'escalier d'Escher


    Datte: 25/11/2020, Catégories: ff, fépilée, plage, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation intermast, Oral mélo, consoler,

    ... parents, Val, je sais pas trop.— Ça… ça devrait aller, hésite Val. J’aimerais leur présenter Claire cet été, si… tu es d’accord Claire. On attendra que tu sois prête, bien sûr. On se doute que retrouver une famille comme ça d’un coup, c’est pas facile.— Je… Une famille ? Le mot résonne encore étrangement à mon oreille. Mais… ça ne fait pas mal. — Je ne sais pas encore. Est-ce que… pour l’instant… ma famille, ça pourrait être juste toi et moi ? Et en fait… Chloé…— Oui, ma grande ? Sa voix est toujours très émue. — Ces derniers jours… j’ai souvent pensé à toi… comme à une grande sœur. Alors, euh… Famille aussi ?— Putain, les filles vous êtes chiantes. Moi aussi je vais pleurer, avec vos conneries !— Karl… Ta gueule, lui répond Val alors que Chloé et moi fondons de nouveau dans les bras l’une de l’autre. Distribution de mouchoirs assurée par Chloé. Toujours émue, je m’adresse à Karl : — Je suis injuste envers toi, mon premier ange-gardien. Je te connais si peu. Mais tu vas épouser ma grande sœur. Alors, oui. Je suis sûre que tu feras le plus parfait des beaux-frères. Complètement bouleversé, Karl m’appelle par mon nom : — Mademoiselle Finster ! Putain, vous faites comment ? Je fais 1 mètre 90 pour 110 kilos, et là tu me fais pleurer comme une fillette de 5 ans. Les embrassades de Karl me rassurent. Pleurer ne lui fait rien craindre pour sa virilité. Un homme ; un vrai. Je suis heureuse pour Chloé d’avoir trouvé cette perle rare. J’en ai fini avec mes questions ce soir ; il me ...
    ... reste toute une nouvelle vie pour les poser. Karl nous fait apporter du champagne, et nous fêtons dignement et dans des larmes de joie la demande en mariage. Ce moment de bonheur, je le garde. Pour moi. Rien que pour moi. Et pour ma famille. Ils sont là. Toujours là. —ooOoo— Vendredi 29 juin 2012 Il y a quelque chose qui ne va pas entre Chloé et Karl. Et ça ne va pas en s’arrangeant, si j’en crois la mine de plus en plus défaite de Chloé chaque semaine quand je viens faire les essayages. Pourtant, tout va bien : Val a réussi brillamment sa première année, et je n’ai qu’un module à repasser en septembre. En plus, Karl est doué en algèbre ; il a promis de m’aider tout le mois d’août, après le mariage et le voyage de noces. — Chloé ?— Oui, Claire ? Elle a un petit, tout petit sourire. Ses yeux sont cernés, sa peau est pâle. Quel contraste avec la femme joyeuse et pleine de vie du mois d’avril. — Qu’est-ce qui se passe entre Karl et toi ? Le mariage c’est dans quinze jours ; tu devrais bondir partout, là !— C’est pas simple. C’est difficile d’en parler. Je suis dans le plus simple appareil devant elle, attendant les dernières retouches sur un ensemble bleu cobalt, qui manque sérieusement de fantaisie maintenant que j’y pense. J’écarte les bras le long de mon corps. — Chloé, regarde-moi. J’ai rien à cacher, mais toi, oui ?— OK, OK. Tu as gagné. Sa voix est lasse, si lasse… Je connais bien ce ton de voix pour l’avoir si souvent pratiqué. — Karl a été blessé il y a quelques années. ...
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