Une fille stakhanoviste
Datte: 30/11/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... l'oreiller, en boule, en vrac. Les T-shirts sont amples, descendant bas sur leurs cuisses, comme de petites robes de filles sages. Ce sont sont des habits de garçon qu'elles ont chipés dans des vies antérieures et je suspecte qu'elles y trouvent nostalgie romantique en s'endormant, le nez dedans. Les culottes, elles, n'ont rien d'afriolant, ce sont de vieilles culottes, rebutées depuis longtemps, aux élastiques détendus, au coton épuisé par des centaines de lavage. Des culotttes qui ne tiennent pas à la taille et dont les échancrures permettent à la main les visites les plus audacieuses, les plus osées. Des culottes qui ont une tendance toute naturelle toute normale à se retrouver au fond du lit au petit matin, sans que l'impétrante l'ait le moins du monde, voulu. D'autres aiment les pyjamas. De fin coton, le pyjama est un deux pièces assez lache qui ne colle pas trop au corps. Le haut, comme une veste boutonnée haut, jusqu'au col, esquisse à peine la poitrine comme invite à une approche de la main en exploration, simple curiosité de garçon. Le pantalon taille basse, remonté haut d'un élastique tiré aux hanches montre vulve moulée à la fente profonde sous pubis, velu ou non, proéminent. Sacrément impudique, le pyjama, tant il est fin. Le pyjama invite à jouer des mains à travers l'étoffe et aussi à suggérer des positions permettant les choses lors qu'il n'est juste que tiré bas sous les fesses. Cuiller, levrette, ... Enfin comme si ça s'était fait par inadvertance, sans ...
... vraiment l'avoir cherché, sans vraiment s'être dévêtue. Mais, maman, j'avais mis mon pyjama. Les chemises de nuit de la tradition, de toutes sortes, sont toujours de tissu épais, bien pliées sur les oreillers. Elles sont vêtures de nuit des filles de bonne famille, sages et prudes. Elles les attrapent furtivement avant de s'enfermer dans leur salle de bain et reviennent drapées du cou jusqu'aux chevilles avec un petit sourire timide de fille. Le coton ne laisse rien voir de leur touffe même en contre-jour de lampe de chevet. La coupe est droite et l'on ne voit rien de leur taille fine, de leurs hanches larges et encore moins du volume pourtant imposant de leurs beaux nibars lourds sur le devant. Mais nous les garçons, on sait. On sait que les chemises remontent, elles, aux aisselles découvrant au cœur des cuisses ouvertes des filles de bonne famille le centre d'intérêt universel. Nous, ces filles-là on les appelle les camisardes. Et on les aime bien surtout quand la camisole est blanche. Et elle l'est toujours... Elle, cette fille dont je vous parle aujourd'hui, n'est pas pareille. Elle dort nue, toujours. Et moi itou : on était manifestement faits pour nous entendre, elle et moi. Comme qui dirait, un destin malin faisait qu'à chaque pas, qu'à chaque étape du chemin tout se passait bien. C'est ce qui fut. J'vous raconte ? La première fois qu'elle a dormi dans mon lit, elle ne le voulait pas. Elle m'avait dit je veux bien monter chez toi, discuter, boire un thé cardamome, mais pas ...