Des fourmis et des loutres
Datte: 01/12/2020,
Catégories:
fh,
ffh,
hplusag,
frousses,
cocus,
inconnu,
forêt,
Collègues / Travail
strip,
Oral
délire,
humour,
... effectivement une fourmi se balade sur le sein droit de la mignonne rouquine. Le petit insecte semble perdu et fait le tour du téton rose comme un automobiliste le ferait sur un giratoire, indécis quant à la direction à prendre. J’hésite à le retirer avec les doigts. J’interpelle la brune. — Vous pourriez aider votre amie…— Nan, je ne veux pas toucher ces bestioles. Allez-y, vous. Elle crie et trépigne, s’ébouriffe les cheveux, agite les bras en tous sens tel un télégraphe Chappe. Je vais devoir m’y coller. Je souffle en même temps sur le sein et le terrifiant animal, mais la bête s’accroche à la belle. « Pourvu que ma femme ne voie jamais ça… » Je pose mon index sur le téton, le petit insecte grimpe sur mon ongle et je le jette sur le sol. Ouf. — Aidez-moi ! Au secours ! La brune me fourre son croupion juste sous le nez. Effectivement, là aussi, quelques fourmis prennent son cul pour une piste de danse. « Pourvu que ma femme ne le sache jamais… » Je fais tomber la première en caressant une croupe ronde et douce ; les autres se réfugient dans la vallée interdite. Tel Moïse écartant les eaux de la mer Rouge, j’écarte les fesses si gentiment offertes et en retire une à une les bestioles trop curieuses. Il faut me comprendre ; j’évite les hérissons sur une route, ce n’est pas pour écraser une fourmi sur une paire de miches. — Au secours ! J’en ai encore, j’en ai encore ! La rousse s’affole ; elle me montre maintenant sa jolie fourrure. Elle ne pratique pas l’épilation : ...
... c’est dru et dense. J’aime bien. — Pitié, viiiite, aidez-moi. Il y en a… là ! C’est horrible ! Agenouillé devant elle, je m’efforce de rester calme.« Reste zen, mon grand. Pourvu que ma femme… » Chercher desFormica Rufa dans une toison rousse n’est guère chose aisée, mais lorsque cette toison domine et entoure deux jolies dentelles de chair tendre, c’est presque mission impossible. — Effeeectiivement, je voiiis deuuh ou troaas froumis. Ma voix chevrote et je raconte n’importe quoi. Je tente de retirer les bestioles sans arracher les poils. Mon métier m’amène à faire beaucoup de choses, mais là c’est une première ! Pour retirer ces insectes, je suis obligé d’écarter la fourrure ; je caresse et presse le mont de Vénus, point culminant du coin. Une par une, j’extrais les petites ouvrières laborieuses et trop curieuses. Mon ouvrage terminé, j’ébouriffe la touffe en y passant les doigts, presque d’un geste tendre et familier. — Désolé, dis-je, un peu contrit. Elle me sourit et me passe la main dans les cheveux en guise de remerciement. La brune se rapproche, me montre son nombril et me dit d’une petite voix pleine de trémolos : — Je crois qu’elles nous ont mordues : regardez, il y a des petits points rouges. Ce que je vois surtout, c’est cette jolie toison sombre et bien taillée qui m’hypnotise. Nul ne peut m’accuser de rester indifférent à la détresse de deux randonneuses, aussi passé-je un doigt délicat sur les petites taches. — Avez-vous mal ? Ressentez-vous une brûlure ? ...