1. Une travestie lesbienne (1)


    Datte: 09/12/2020, Catégories: Transexuels

    ... je détestais dans mes amants antérieurs. Ceux-ci étaient trop sûrs d’eux ; trop obsédés à contrôler la situation à tout moment, alors que moi aussi, j’aime bien m’exprimer, décider, agir. En fait, il finit par faire monter le désir en moi. Je me suis dit : « pourquoi je ne donnerais pas une dernière chance aux hommes ? », bien que je m’attendais à être déçue. Comme le bar s’apprêtait à fermer, je lui dis tout simplement : • — On va chez toi ou chez moi ? • — J’habite à côté, me répondit-il. Arrivé chez lui, dans un appartement remarquablement bien rangé pour un homme, il m’offrit un dernier verre et nous nous installâmes sur le sofa. Je m’attendais à me faire sauter dessus, comme d’habitude. Cependant, nous reprîmes la conversation en abordant des sujets toujours très intéressants. Bizarrement, cette attente fit encore plus monter le désir en moi que des caresses brusques et maladroites. J’avais envie d’être active, en contrôle. Je lui rappelai ses paroles quand il disait qu’il se sentait une femme en dedans de lui et je me lançai : • — Écoute, je te propose un jeu. Ce soir, je fais l’homme et toi la femme. Je vais commencer à te caresser, mais toi, tu te laisses faire et tu me caresses que si je te le demande. L’expression sur son visage m’indiqua qu’il acceptait avec enthousiasme. Je me mis un peu plus haut que lui et je commençai à l’embrasser. Je déboutonnai sa chemise et ma main passa sur sa poitrine en tournant autour de ses mamelons. Rapidement, ceux-ci devinrent durs ...
    ... et je me mis à les pincer et à jouer avec eux. J’aimais beaucoup faire cela à une femme, mais c’était la première fois que je le faisais à un homme. Je me penchai vers lui et les pris dans ma bouche. L’un après l’autre, je leur donnais de petits coups de langue et je les suçais. Il se mit à gémir doucement. J’en fus tout étonnée. Enfin un homme à qui je faisais de l’effet. Jusqu’ici, tous mes amants étaient aussi silencieux qu’un madrier. À peine, un petit cri au moment de l’orgasme. Mais Daniel, lui, m’indiquait clairement qu’il aimait mes caresses et m’incitait à en faire davantage. Je me mis à cheval par-dessus lui, déboutonnai ma blouse et lui passai mes seins sur la figure. Je me sentais totalement en contrôle. Il les prit dans sa bouche et les suça avec une habileté que peu d’hommes avaient eue avant lui. Comme il aimait se faire sucer les seins, il savait comment faire pour faire plaisir à sa partenaire. Je me sentais totalement dominante. J’avais l’impression que je pouvais tout faire avec lui. Je le jetai par terre et lui ordonnai : • — Baise mes pieds. Il se mit à passer sa langue sur mes chevilles avec habileté pendant que j’appréciais cette nouvelle position. Je n’avais jamais dominé un homme et je me rendais compte que c’était beaucoup plus plaisant que je n’aurais imaginé. À vrai dire, je suis une femme politisée fortement partisane de la démocratie et de l’égalité. Toute domination dans le monde me répugne. Et quand je vois des dominatrices avec des casquettes ...
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