1. La photo


    Datte: 10/12/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail vacances, plage, amour, pénétratio,

    ... femme épanouie. Sauf les jours où un doute l’assaille. Elle plisse alors son large front sous sa courte chevelure châtain, ses yeux se troublent, sa bouche se pince. C’est alors le visage d’une enfant qui recherche un creux d’épaule pour s’y poser et y trouver la sécurité. Belle enfant. — Salut ! Je suis revenue. Finies les vacances !— Oui, je sais, je viens juste de voir ta copine. Elle m’a montré vos photos pleines de soleil. Je vois que ton minois en a bien profité… Ma réponse reste un instant suspendue dans le vide. Elle perçoit mon hésitation, soulève ses sourcils interrogateurs. J’ajoute aussi vite que je peux, balayant ce petit, tout petit flottement : — … et pas seulement ton minois ! Là, pour le coup, son regard m’annonce qu’elle a compris l’allusion. Il ne lui faut pas longtemps pour passer mentalement en revue les photos et s’arrêter sur celle qui a dû me troubler. — Hé, coquin, tu t’es bien régalé en zieutant certaines photos ? Que dire devant son visage illuminé par la satisfaction d’avoir pu m’exciter à son insu ? Une gêne m’envahit, celle du collégien pour la première fois confronté à l’assaut d’une fille à qui il plaît. Courage, fuyons, en disant n’importe quoi qui peut me redonner contenance : — Bon, je ne sais pas toi, mais moi, je vais manger… Ouf, je m’en sors, mais je me rends compte que ses yeux inquisiteurs m’ont envahi. Quelle sensation bizarre d’être pénétré par son regard intense qui circule en moi comme en terrain conquis, prenant possession de mes ...
    ... pensées les plus secrètes. Tout cela à cause d’une photo… ooooooooooooooooooo Je me suis abrité des regards derrière les gros rochers d’une petite enclave de la plage. Affalé de tout mon long sur une natte m’isolant du sable, les yeux fermés, je savoure la fin de cette belle journée d’été. Seule une serviette de bain jetée sur ma virilité endormie me protège des rayons généreux du soleil déclinant doucement. Je perçois plus que je n’entends ma collègue, évadée de la photo, se rapprocher de notre havre discret. Je la sens hésiter au-dessus de moi. Sans doute son regard caressant se permet-il de s’attarder çà et là sur moi. Peut-être quelques pensées légères l’envahissent-elle un instant. Mais devant ma léthargie apparente, elle choisit de s’allonger sur le drap étendu à ma gauche. Le calme de nos respirations bientôt s’associe au rythme lointain des vagues paresseuses s’étirant sur le sable. Cette torpeur reposante me remplit d’une grande douceur. D’une envie d’encore plus de douceur. Comme cette douceur câline, jouissive, que deux corps amoureux partagent avant de donner libre cours à plus de tumulte. J’entrouvre les yeux, tourne la tête vers elle, et découvre son corps que je savais superbe, fidèle à l’image que ma mémoire avait arrachée de la photo. Mon premier regard est accroché par le galbe adorable d’un sein, à la fois tendre et tendu, comme suspendu à son bourgeon foncé. À chaque inspiration, il se soulève légèrement, régulièrement, me captive délicieusement. Une telle ...
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