Johanne
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
Lesbienne
... nos petites fantaisies que Marie-Andrée pique ma curiosité.«Connais-tu la technique du chapelet? Non? C’est un petit bijou que m’a fait découvrir une femme avec qui j’ai sorti lorsque j’étais en Afrique. L’invention n’est pas d’origine africaine, mais qu’importe. Il s’agit d’un ensemble de petites billes en verre ou en plastique relié par une ficelle et terminée par un bouchon muni d’un anneau, comme celui que l’on retrouve sur les sucettes pour bébés. Lorsque nous nous faisions un 69, l’une introduisait le chapelet, doucement, bille par bille, dans l’anus de l’autre. Puis elle le retirait de la même manière. Si tu veux, on l’essaiera quand ça te conviendra.»De retour chez Marie-Andrée, j’en profite pour déballer une petite broîte de chocolats fourrés aux cerises et un pot de confiture de pétales de roses que j’ai achetés pour l’occasion. Marie-Andrée me regarde d’un air interloqué. Elle est vêtue d’un chemisier blanc à manches bouffantes, d’une jupe amazone de couleur ocre et d’une paire de bottes noires. Ce mélange d’élégance classique et de tenue sportive décontractée lui va à ravir! Bien que cette façon de se vêtir puisse sembler excessive en cette période de l’année, Marie-Andrée n’en est nullement gênée. Qui plus est, elle sait bien ce que les gens, les hommes en particulier, aiment regarder chez une femme. Dans ce cas, il n’y a rien de mieux que des vêtements amples pour «divertir» les regards incommodants. Assise confortablement dans le sofa qui accueillit nos ...
... premiers émois, j’ouvre la broîte de chocolats, pendant que Marie-Andrée nous prépare un petit cocktail de sa composition, à base de Tia Maria.Tandis que Marie-Andrée revient avec les verres, un doux air de jazz interprété au piano emplit la pièce. «C’est Bill Evans, me dit mon hôte. J’espère que tu l’aimes.» J’avoue que je ne suis pas très ferrée dans ce genre de musique. Mais le phrasé subtil et envoûtant de l’artiste a de quoi me séduire. Après avoir siroté quelques gorgées, Marie-Andrée diminue l’intensité de la lampe pour ne laisser qu’un éclairage feutré. Le souper, la musique, l’alcool et la lumière tamisée deviennent autant de préludes à des jeux dont chaque scénario m’excite plus que le précédent. Je dépose mon verre sur la table ovale du salon et offre un chocolat à cette femme merveilleuse assise juste à côté de moi. Aussitôt, le même sourire aguichant que celui de cet après-midi illumine son beau visage. Marie-Andrée a vraiment tout pour me rendre folle de désir!Elle prend le chocolat que je lui tends et le porte tout doucement à sa bouche. Sans dire un mot et sans se départir de son adorable sourire, elle le déguste lentement, aspirant goulûment le sirop celé dans la petite forme ronde. C’en est trop! Je m’approche d’elle et l’embrasse à pleine bouche. Aussitôt, ma langue se met à explorer chaque recoin de sa bouche, dérobant au passage un peu de ce doux nectar qu’elle n’a pas eu le temps d’avaler. Dès lors, nos langues s’enlacent en un ballet frénétique digne du Sacre ...