Rencontre inespérée
Datte: 28/06/2017,
Catégories:
fh,
campagne,
Oral
Cette aventure remonte à quelques années ; maintenant, je suis divorcé et j’aimerais retrouver une « Sylvie ». Tout d’abord, je me présente : j’ai 42 ans, marié depuis 16 ans ; trois enfants. Mince, assez grand. Au fil des années qui passent, ma femme est devenue de plus en plus lymphatique, son premier geste de la soirée étant d’allumer la télévision et de s’avachir dans le canapé jusqu’à tard dans la nuit. Bien sûr, avec cette activité débordante, elle s’est empâtée. Moi et les enfants devrons supporter en plus ses sautes d’humeur, ses caprices. Elle évoque parfois entamer un régime, mais elle continue de s’empiffrer dès qu’elle rentre. De mon côté, je n’ai pas la chance d’avoir un métier à horaires élastiques qui me permettrait de me déplacer et d’échapper ainsi à l’atmosphère pesante de la maison. Le bureau est devenu un refuge, et encore : elle m’agresse au téléphone dès que je m’attarde un peu. Ce qui me retient de fuir, ce sont mes enfants. Je caresse parfois l’espoir de rencontrer une femme qui vit la même situation. Cette année, un club informatique a ouvert dans le canton. Je m’y rends deux soirées par semaine, après bien sûr avoir préparé le repas pour les enfants. Je suis aussi chargé de les véhiculer pour les conduire à leurs activités. Je peux ainsi savourer ces moments de tranquillité bien méritée. Ce soir, les adhérents sont venus nombreux et nous devons partager un PC à deux. Une jeune femme d’une quarantaine d’années s’assoit donc à mes côtés. Un peu ...
... intimidés l’un et l’autre, nous échangeons un sourire pour sympathiser. — Bonjour. Moi c’est Sylvie ; et vous ?— Pierre.— Vous venez comme moi pour apprendre à utiliser un PC ; je suis un peu perdue, et il m’arrive de vouloir lancer le clavier par la fenêtre.— Vous aussi ? Cela m’arrive ; et dans mon métier, cela devient indispensable. Je suis comptable.— Moi, je suis standardiste et je passe mes journées à renseigner et à accueillir les gens, et je n’ai pas envie de mourir idiote sans connaître l’utilisation d’un ordinateur. Discrètement, j’observe ma charmante voisine. Elle est châtain, les cheveux bouclés, la peau mate, pas très grande ; les petites rides qui entourent ses yeux sombres lui donnent ce charme particulier des femmes de la quarantaine. Son jean et son chemisier laissent deviner un assez joli corps. Des épaules aux attaches fines, de jolis seins dissimulés par un soutien-gorge à fines bretelles : mon attirance pour ce symbole de la féminité remonte à mon adolescence. Très vite, entre nous le courant passe ; et devant le clavier, nous sommes comme deux gamins riant de l’ignorance de chacun, échangeons nos astuces avec un sourire de connivence. Pour moi, il a bien longtemps que je me suis pas senti aussi détendu. Ces deux heures d’initiation passent très vite, trop vite à mon goût ; je la regarde quitter le club avant d’aller retrouver ma femme qui, malgré l’heure tardive, doit encore s’abrutir devant la télévision. Dehors, une pluie fine s’est mise à tomber. Une frêle ...